Algérie

La polémique sera-t-elle relancée '



La polémique sera-t-elle relancée '
Le gouvernement, qui vient de donner son feu vert pour l'exploitation de gaz de schiste, veut s'assurer une démarche sûre. Malgré les sévères mises en garde des défenseurs de l'environnement, l'Etat ne veut plus reculer.Le gouvernement, qui vient de donner son feu vert pour l'exploitation de gaz de schiste, veut s'assurer une démarche sûre. Malgré les sévères mises en garde des défenseurs de l'environnement, l'Etat ne veut plus reculer.
Pour autant, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait annoncé qu'il ne s'agissait pas "d'une démarche aventurière mais d'une option visant à garantir l'avenir en matière énergétique". Il fallait s'attendre à cette alternative tôt ou tard, vu la conjoncture actuelle difficile en matière d'engrangement des recettes d'hydrocarbures. Cela n'a, pour le moment, pas encore provoqué de réactions. Ni du côté des partis politiques, ni même de ceux qui se sont opposés par un passé récent à cette initiative.
On s'en souvient il y a deux ans, la démarche du forage d'un puit de gaz de schiste au sud du pays avait provoqué un tollé parmi les défenseurs de l'environnement qui avait été suivi par une mobilisation citoyenne dans le Grand Sud pour faire barrage AU projet. Les langues se sont déliées et les experts très divisés sur la question. Les plus virulents estiment et restent convaincus que la méthode utilisée pour le forage des gaz et pétrole de schiste dite "fracture hydraulique" est "dangereuse" et peut se avoir des effets insidieux sur l'écosystème des lieux environnants.
Mais cette thèse qui a été largement médiatisée a trouvé une réponse chez d'autres experts qui ont minimisé l'impact sur l'environnement. Ils considèrent qu'en Algérie "le risque sur l'environnement est écarté du moment que les surfaces à exploiter sont en dehors des agglomérations urbaines et que même le risque de pollution sur les nappes phréatiques est minime étant donné la profondeur des gisements".
Le débat qui faisait rage il y a deux ans a été quelque peu tempéré par le gel des projets de gaz de schiste. Aujourd'hui le gouvernement semble déterminé à ne pas céder sur ce front et attend confortablement le premier coup de pioche sur les périmètres de gaz de schiste à exploiter. Pour l'heure, c'est Sonatrach qui est la mieux placée pour fournir les indices sur les projets de forage de gaz de schiste et les périmètres de production 19.800 milliards de m3 sachant que les quantités qui peuvent être récupérées sont estimées à 19.800 milliards m3, soit la troisième réserve au monde.
Quant aux partenaires qui seront retenus dans les projets à venir, rien n'est indiqué pour le moment. Il faudra d'abord s'attendre probablement au retour de la polémique sur le gaz de schiste et les contestataires ne manqueront pas. Mais rien n'est encore acquis du moment qu'un projet de loi devra être déposé par le gouvernement pour être discuté dans les deux chambres parlementaires.
Pour autant, le Premier ministre Ahmed Ouyahia avait annoncé qu'il ne s'agissait pas "d'une démarche aventurière mais d'une option visant à garantir l'avenir en matière énergétique". Il fallait s'attendre à cette alternative tôt ou tard, vu la conjoncture actuelle difficile en matière d'engrangement des recettes d'hydrocarbures. Cela n'a, pour le moment, pas encore provoqué de réactions. Ni du côté des partis politiques, ni même de ceux qui se sont opposés par un passé récent à cette initiative.
On s'en souvient il y a deux ans, la démarche du forage d'un puit de gaz de schiste au sud du pays avait provoqué un tollé parmi les défenseurs de l'environnement qui avait été suivi par une mobilisation citoyenne dans le Grand Sud pour faire barrage AU projet. Les langues se sont déliées et les experts très divisés sur la question. Les plus virulents estiment et restent convaincus que la méthode utilisée pour le forage des gaz et pétrole de schiste dite "fracture hydraulique" est "dangereuse" et peut se avoir des effets insidieux sur l'écosystème des lieux environnants.
Mais cette thèse qui a été largement médiatisée a trouvé une réponse chez d'autres experts qui ont minimisé l'impact sur l'environnement. Ils considèrent qu'en Algérie "le risque sur l'environnement est écarté du moment que les surfaces à exploiter sont en dehors des agglomérations urbaines et que même le risque de pollution sur les nappes phréatiques est minime étant donné la profondeur des gisements".
Le débat qui faisait rage il y a deux ans a été quelque peu tempéré par le gel des projets de gaz de schiste. Aujourd'hui le gouvernement semble déterminé à ne pas céder sur ce front et attend confortablement le premier coup de pioche sur les périmètres de gaz de schiste à exploiter. Pour l'heure, c'est Sonatrach qui est la mieux placée pour fournir les indices sur les projets de forage de gaz de schiste et les périmètres de production 19.800 milliards de m3 sachant que les quantités qui peuvent être récupérées sont estimées à 19.800 milliards m3, soit la troisième réserve au monde.
Quant aux partenaires qui seront retenus dans les projets à venir, rien n'est indiqué pour le moment. Il faudra d'abord s'attendre probablement au retour de la polémique sur le gaz de schiste et les contestataires ne manqueront pas. Mais rien n'est encore acquis du moment qu'un projet de loi devra être déposé par le gouvernement pour être discuté dans les deux chambres parlementaires.


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