La polémique Hannachi-Sendjak enfle JS KABYLIE

Le boss kabyle a limogé Sendjak
Le coach kabyle se plaint du fait qu'il se «trouvait seul durant trois mois et lorsque j'ai assuré le maintien à l'équipe on m'a lâché».
La JS Kabylie traverse une période très difficile avec le récent limogeage du coach Nacer Sendjak, puisque même les supporters ont mal réagi à cette décision de la direction du club kabyle, en manifestant leur colère contre le président Hannachi. Les supporters pointent donc du doigt le président Hannachi puisque depuis les dernières semaines, le boss de la JSK s'en vraiment est pris à son coach et à ses choix tactiques notamment. Hannachi étant un ancien joueur, il se voit donc bien placé pour critiquer de tels choix contrairement à certains présidents qui n'ont jamais joué au football et qui s'immiscent dans les affaires du coaching.
Du côté des joueurs, les avis sont partagés, certains se contentent de souhaiter bonne chance à leur coach alors que d'autre estiment que ce n'est pas de leur ressort de commenter une telle décision venue de la direction alors que les troisièmes s'en réjouissent. C'est donc selon où on se place que l'avis est jugé. Du côté des concernés, la polémique continue de nourrir les médias et autres milieux du club. Le coach Sendjak se plaint du fait qu'il se «trouvait seul durant trois mois et lorsque j'ai assuré le maintien à l'équipe les avis différent donc on m'a lâché».
De plus, et pour expliquer sa décision de ne pas démissionner, bien qu'il savait pertinemment qu'il était sur la sellette, le coach Nacer Sendjak indique que «je ne démissionnerai pas tant que je ne suis pas payé.» Et à l'ex-coach des Verts de préciser que «j'attends que la lettre de résiliation de mon contrat soit signée pour ne plus être en poste. Sinon je me considère toujours en poste». De son côté, le président Mohand Cherif Hannachi répond à son ex-coach en annonçant que «Sendjak est un menteur». Hannachi a fait la révélation importante faisant état que «c'est lui qui a demandé à partir» avant d'ajouter qu'il «faisait du régionalisme entre les joueurs».
Et au président de la JSK de noter qu' «il a brisé des joueurs comme Mekkaoui, Belakhdar et Maïza». Enfin, il est important de signaler qu'heureusement que le successeur de Sendjak jouit d'une bonne réputation puisque Sendjak avoue que «Amrouche est un type intègre». Et comme la direction de l'équipe lui a fait confiance pour prendre en charge la barre technique de l'équipe, c'est donc une forme de reconnaissance des capacités du coach Amrouche qui a déjà repris le travail avec les joueurs en attendant les prochains résultats de l'équipe dans cette nouvelle ambiance. S. M.