Ainsi, c'est une sélection de 22 textes (en langue arabe et en français) que doit classer le jury composé d'enseignants, de journalistes et de présidents d'associations connues pour être particulièrement présentes dans la protection de l'environnement.
Le concours de la meilleure contribution sur la problématique de la pollution, organisé par l'APC de Béjaïa, vient de livrer ses résultats. Ouverte encore cette année uniquement aux lycéens, cette deuxième édition a gagné en participation par rapport à la première. Et ce en dépit d'une programmation à l'orée des examens. Ainsi, c'est une sélection de 22 textes (en langue arabe et en français) que doit classer le jury composé d'enseignants, de journalistes et de présidents d'associations connues pour être particulièrement présentes dans la protection de l'environnement.
Outre les critères formels de la présentation, d'une composition du type journalistique, de la correction de la langue, ont été déterminants la consistance de l'information, la pertinence des solutions préconisées et la mesure de l'impact. La lecture des écrits a révélé dans leur majorité une préoccupation générée par les décharges sauvages et l'incivisme. Avec la solution proposée du tri sélectif, les potaches exhortent les élus, l'administration et le tissu associatif à mener assidûment et de concert un combat de sensibilisation.
La cérémonie de remise des prix s'est déroulée en fin d'après-midi jeudi 14 juin sur le parvis de Bordj Moussa, le fort abritant le musée
de Béjaïa.Le décor médiéval est plaisamment avivé par les sonorités que Rabah, musicien de l'ex groupe Ithrane, soustrayait de son synthétiseur pour gratifier les invités de belles ballades musicales. Le hale du matin a laissé place à un temps radieux, température douce et brise de mer, l'auditoire ne peut alors, dans une telle ambiance, qu'un peu plus apprécier la lecture des contributions des deux lauréats, Sarah Mehidi et Akour Mohamed Reda.
De son côté, Khalef Bouchtaoui, membre du jury, fera un exposé sur la motivation du concours. Il relatera, comme première inspiration de l'initiative prise la municipalité de Béjaïa, l'action du sénateur texan Nelson Gaylord, le 22 avril 1970, en faveur de l'environnement. Probablement alerté sur la pollution d'origine pétrolière rongeant sa région, il arrache la programmation à l'université du Texas des travaux de recherche sur la dépollution et la protection de l'environnement. Avec à la clef une récompense pour le meilleur travail. Cette initiative a pour corollaire la même année l'institution aux USA de l'agence nationale de protection de l'environnement. L'ONU prend le relais à l'échelle planétaire par la mise en place en 1972 du PNUD. La suite, c'est tout simplement le premier sommet de la Terre de Stockholm, en 1972, reconduit tous les 5 ans. Le 5è programmé en août prochain à Rio.
Le concours organisé par l'APC de Béjaïa suivra-t-il exemple sur cette formidable péripétie pour gagner en envergure ' C'est tout le mal qu'on lui souhaite, à condition qu'un bilan autocritique soit dressé.
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Posté Le : 27/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Oussada
Source : www.elwatan.com