Les fortes averses de samedi et dimanche ont grandement irrigué la ville et ses environs au point où les deux oueds la traversant se sont mis à couler au grand bonheur des enfants qui en ont profité pour faire trempette.
Cependant, la grande quantité d'eau, qui s'est déversée sur la cité, a mis à nu une des carences urbanistiques de la ville, à savoir l'inexistence d'un réseau d'évacuation des eaux pluviales. Ce qui, tout naturellement, a entraîné l'inondation de plusieurs artères perturbant la circulation et obligeant les piétons à marcher dans l'eau. Certaines flaques se sont étendues sur de larges périmètres «bloquant» l'accès à quelques édifices. Il a fallu l'intervention des services concernés pour ouvrir les bouches des égouts et pomper l'eau pour dégager les passages. Il faut rappeler que ce problème a déjà été soulevé après les chutes de pluie de 2008 et qu'une solution avait alors été envisagée.
Devant la difficulté de réaliser, après coup, ce réseau d'évacuation, le wali a saisi les services de l'hydraulique pour concevoir, au niveau des points d'inondation, un système d'écoulement vers le réseau des eaux usées. Chose qui, apparemment, n'a pas encore été faite. Selon les informations recueillies, on a enregistré respectivement pour les deux journées 25 et 27 ml de précipitations. Â
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Posté Le : 23/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Milagh Mankour
Source : www.elwatan.com