Algérie

La plasticulture, un créneau à encourager




En effet, les fellahs préfèrent les cultures maraîchères comme la pomme de terre et la culture des céréales. Les facteurs idoines pour une bonne réussite de la culture sous serres en plastique sont réunis : un sol très fertile, un climat plutôt doux et disponibilité de l'eau. Ce qui est le cas sur les vastes surfaces proches des barrages de Draâ El Mizan et celui près du village Boufhima.
Le barrage N°4 de Draâ El Mizan réalisé, faut-il le rappeler, depuis de nombreuses années n'est pas bien exploité car les fellahs affirment ignorer les techniques de la plasticulture, totalement étrangères à  leurs pratiques ancestrales orientées depuis vers les maraîchages et la céréaliculture. Autre entrave, les agriculteurs de la région optent souvent, faute de moyens, pour les cultures exigeant peu d'investissements. Ce qui, selon eux, exclut d'emblée la plasticulture qui nécessite des budgets importants. Plusieurs périmètres sont, de ce fait, orientés dans la culture potagère.
Cette pratique est caractérisée par une faible demande en termes de coût, de suivi et de main d'œuvre. Selon un agriculteur de Boufhima, une expérience de culture sous serres de tomate et piments menées sans le recours aux produits chimiques près de la retenue collinaire de Boufhima a donné des résultats très probants et des produits biologiquement sains. A noter que ce genre de culture serait une aubaine pour les agriculteurs de la région pour investir dans ce créneau rentable et assurer de ce fait des nouveaux postes d'emploi aux jeunes chômeurs.                                                                 


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