Algérie

La planche à billets a été une idée géniale


L'année 2017 a tiré sa révérence. Elle a eu pour principal souci pour les pouvoirs publics de sortir le pays de la baisse par des revenus pétroliers, d'éviter d'appliquer des mesures austères, de maintenir les investissements publics pour les projets en cours de réalisation, de dégeler ceux qui ont été arrêtés faute de financement, à la suite de l'épuisement du Fonds de régulation des recettes, en février 2017, de continuer bon gré mal gré, à couvrir l'approvisionnement des déficits des budgets de fonctionnement de l'Etat, tout en trouvant les moyens de recapitaliser les banques publiques en ressources pour relancer la dynamique économique.Un plan d'action mis à maturation par le gouvernement sous la houlette du président de la République Abdelaziz Bouteflika, allait prendre une décision jusque-là complètement nouvelle dans l'intendance des affaires publiques, celle de permettre au Trésor de s'endetter directement auprès de la Banque d'Algérie, afin d'éluder le recours aux emprunts conventionnels, moyennant le versement d'intérêts qui peuvent être ruineuses pour les pays emprunteurs. L'Algérie qui a vécu sous le diktat des créanciers durant les années quatre-vingt-dix jusqu'en deux mille en gardera un fielleux souvenir, ce qui explique le refus du Président de recourir aux argentiers de la finance internationale. Avec le dispositif du financement non conventionnel mis en place par le ministre des Finances, et le gouverneur de la Banque d'Algérie comme solution de sortie à la crise qu'encadre étroitement des réformes structurelles pour rationnaliser les dépenses de l'Etat, le gouvernement du pragmatique Ouyahia a ordonné pour plus d'efficience, à ce que les banques publiques effacent 27 milliards de dinars de dettes au profit des entreprises créées dans le cadre de l'Ansej, mieux, 86,87 millions de dollars toujours sur instruction de Bouteflika, vont aller alimenter les caisses des entreprises du secteur des Travaux publics et des Transports pour payer les dettes qu'elles détiennent comme créances envers l'Etat, il en a été de même des 130 milliards de dinars octroyés aux banques à l'effet d'apurer les créances dues aux sociétés de construction, au titre des retards dans les financements des programmes Aadl et LPP. 1000 milliards de dinars sont prévus pour être injectés dans le circuit bancaire afin de soutenir l'investissement public. L'assainissement de la dette publique interne ne posera plus de problèmes permettra de s'attendre à une redynamisation de l'économie en 2018, redynamisation qui va s'exécuter inexorablement par une croissance très positive, pour les années 2019 et 2020.
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