Réalisée pour une période déterminée, une mini-station de relevage manuelle a été installée à Hammamet. Le projet d'une autre station durable a été confié à Forhyd pour un délai de huit mois.La plage Lafayette à Hammamet est rouverte à la baignade. Polluée par les eaux usées des deux collecteurs de la RN11 et de l'hôpital de Baïnem, celle-ci, fermée aux baigneurs, a été dotée d'une mini-station de relevage qui empêchera les rejets. «La plage Lafayette est polluée par les rejets des eaux usées de l'hôpital, qui dispose d'une station d'épuration intégrée. Ayant fonctionné tout juste 3 ans (depuis l'ouverture de l'établissement réalisé en 1987 à 1990), la station est actuellement à l'arrêt.L'entreprise publique Forhyd est chargée de la réalisation d'une mini-station de relevage à cet endroit. Le terrain choisi pour la réalisation de cet équipement était squatté par 3 familles qui ont été relogées par la wilaya il y a une vingtaine de jours. L'entreprise a été priée de réaliser le projet dans un délai de 8 mois», précise le directeur des ressources en eau, Smaïn Amirouche.Pour permettre toutefois aux baigneurs de profiter de cette plage, une décision a été prise d'installer une mini-station manuelle, qu'un ouvrier fera fonctionner. «On s'est dit que l'on ne pouvait pas attendre la réalisation du projet, aussi un équipement manuel a été installé provisoirement pour avoir accès à la plage, qui devra bénéficier d'un projet plus important, mais dont la réalisation nécessitera plus de temps. Il n'y aura plus de rejets. L'APPL est là pour vérifier la qualité de l'eau. Si, éventuellement, l'espace n'est pas autorisé à la baignade, ce ne sera pas lié à la qualité de l'eau, car il n'y a aucun rejet des eaux usées à cet endroit», précise M. Amirouche.Une autre station de relevage est prévue dans l'ancienne carrière désaffectée. Dans la commune voisine de Aïn Benian, une station sera réalisée, elle s'ajoutera aux trois autres déjà en fonction.Le nombre de plages ouvertes aux estivants ne cesse d'augmenter chaque année : de 30 seulement en 2004, le nombre est passé à 72 cette année. L'arrêté du wali a autorisé à la baignade quatre nouvelles plages ; en plus de celle de Lafayette, l'administration en a ouvert trois autres, à savoir Piquet-Blanc et Surcouf à Hussein Dey, ainsi que Flots bleus à Aïn Taya.Selon le directeur de l'hydraulique, le nombre d'endroits autorisés à la baignade aurait pu être plus important. «On aurait pu avoir 76 plages ouvertes. R'mila, Azur-Plage et la Pointe Pescade (Franco à Raïs Hamidou) sont fermées pour travaux», relève-t-il.
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Posté Le : 08/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadir Iddir
Source : www.elwatan.com