Algérie

La place Wiam transformée en lieu d'ébats amoureux



La place Wiam transformée en lieu d'ébats amoureux
L'affreuse image n'est offerte en exclusivité qu'aux infortunés habitants des étages supérieurs des immeubles limitrophes de la placette.L'endroit d'un étage élevé du 1er et plus, procure une vision intime des fantaisies des couples qui fréquentent l'endroit sans tenir compte du spectacle avilissant, et surtout patent d'engendrer à tout instant un drame subodoré. Le paysage est surtout choquant offrant des flirts sincères et des comportements hors du commun qui touchent les sensibilités, vu que des parents et enfants sortent aux balcons pour diverses raisons, et sont surpris d'une «mi-nudité» à ciel ouvert. Les libertés sont agressées, nous confient certains. Les petites murailles qui constituent des espaces de terre envahies par l'herbe folle, pour ne pas dire verte, l'herbe sauvage remplace le gazon et les arbustes, à cette image l'autorité confie son incapacité de bien évaluer la nécessité d'un environnement sain et son impact sur le citoyen, un laisser-aller qui encourage à la dérive. Les colonnes bien dressées aux deux lisières sur la partie haute de la placette, et des bancs en forme d'escaliers offrent une identité artistique, procurant un théâtre de verdure aux besoins des festivités estivales, deviennent malheureusement une cachette idéale pour les jeunes qui s'adonnent à la toquade, et à la cerise de la boisson alcoolisée et des joints indiscrets. Cela se passe même le jour, révèlent des riverains. L'endroit est en réalité utilisé pour des détentes en famille, aussi à des besoins de fêtes les nuits de mois de Ramadhan et les longues nuits d'été pour animer le théâtre de verdure par des festivités de danse nationale ou internationale, des soirées arrangées (chansons ou autres) dans le cadre de l'activité culturelle. Des crémeries au milieu qui ne fonctionnent qu'occasionnellement deviennent aussi utiles à ces agissements de débauches démesurées. De la rue, les petites murailles et le reste des sculptures empêchent la vue et procurent des coins d'isolement idéal pour ces jeunes qui s'habituent de plus en plus. L'espace a été prévu à entreprendre une ligne à vocation d'utilité publique, à s'évader des moments afflictifs de la routine, servir de poumon créateur d'oxygène par sa superficie non négligeable, Des espaces verts qui s'étendent à mi-chemin du siège de la daïra jusqu'aux bâtiments Wiam. Avec le temps, il a perdu de son image et de son goût de loisir, de son attraction. Le gazon a complètement disparu, laissant l'herbe sauvage prendre le règne par sa folie comme dans les champs. Les employés qui étaient par dizaines à s'occuper de l'entretien et le gardiennage ont eux aussi pris la poudre d'escampette, et salut le temps de la dégringolade. Les familles qui trouvaient du plaisir à sentir la fraîcheur des nuits ont rompu avec cette habitude qui leur manque vraiment. Du moment que la placette reste l'unique endroit au grand quartier de Sidi Djillali, où l'on peut s'asseoir avec sa famille quand la chaleur atteint son pic la saison de l'été. Des habitants craignent l'affrontement imprévu avec ces jeunes en majorité équipés d'armes blanches qui n'hésiteront pas à les utiliser pour exhiber leur bravoure devant leurs compagnes. D'autres préfèrent refuser d'admettre qu'il y a réellement gêne et font l'aveugle, refusent de voir ce qui choque du moment qu'ils n'ont pas l'autorité. L'absence des rondes de police à l'intérieur de la placette a fait le panache, ces jeunes ont fait de cet endroit un lieu de rendez-vous, que certains habitants nomment aujourd'hui « place des amoureux ». Des gens nous ont fait part que si les autorités compétentes n'interviennent pas, des crimes pourront avoir lieu à tout moment par simple vertu ou honneur de certains locataires qui n'en peuvent plus de voir et laisser voir leurs enfants ces images scabreuses qui agressent nos coutumes et traditions, fragilise le respect familial. Il est à craindre pour des enfants, des jeunes filles surtout cette extravagance qui détruit nos m?urs. « Des corps à moitié nus vus du balcon et des contacts érotiques qui nous obligent la plupart du temps à choisir de fermer les fenêtres et les balcons », nous confie un locataire marié qui a préféré garder l'anonymat.




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