Algérie

La place Tahrir à feu et à sang Egypte, contestation contre l'armée



En Egypte, la contestation contre l'armée continuait dimanche passé. Epicentre des affrontements qui ont cours depuis vendredi : la place Tahrir du Caire, où se sont déjà rassemblés pendant des mois les manifestants anti-Moubarak, poussant le président à quitter le pouvoir le 11 février.
Mais les récents incidents, qui ont déjà fait dix morts et des centaines de blessés, n'ont rien à voir.
Ils marquent les difficultés du pays à opérer sa transition, dix mois après la chute de Hosni Moubarak. Ils ont aussi éclipsé la tenue du scrutin législatif. Les élections, qui ont débuté le 28 novembre, sont entrées dans leur deuxième phase mercredi et jeudi.
Pour l'instant, comme après chaque consultation, les islamistes arrivent en tête. A l'issue de ce processus, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) doit remettre le pouvoir à un président démocratiquement élu avant le mois de juillet. Mais d'aucuns le soupçonnent de tenter de conserver le pouvoir.
« Le conseil militaire doit s'en aller », s'exclamait hier un manifestant cité par l'agence Reuters. Prénommé Mohammed, il avait le crâne entouré de bandages après les heurts de la nuit. L'armée a érigé des barrières dans les rues menant à la place Tahrir. Mais la violence ne se calme pas. D'autant que la télévision a diffusé des images de militaires chargeant les manifestants dans la nuit, ce qui accroît la colère au sein de la population.
« Je m'adresse à l'ensemble des forces et mouvements politiques pour leur dire que le sort de l'Egypte réside entre vos mains, a lancé le Premier ministre intérimaire nommé par l'armée, Kamal al-Ganzouri. Ce qui se passe aujourd'hui dans les rues n'est pas une révolution, mais plutôt une attaque dirigée contre la révolution. »
En Egypte, la contestation contre l'armée continuait dimanche passé. Epicentre des affrontements qui ont cours depuis vendredi : la place Tahrir du Caire, où se sont déjà rassemblés pendant des mois les manifestants anti-Moubarak, poussant le président à quitter le pouvoir le 11 février.
Mais les récents incidents, qui ont déjà fait dix morts et des centaines de blessés, n'ont rien à voir.
Ils marquent les difficultés du pays à opérer sa transition, dix mois après la chute de Hosni Moubarak. Ils ont aussi éclipsé la tenue du scrutin législatif. Les élections, qui ont débuté le 28 novembre, sont entrées dans leur deuxième phase mercredi et jeudi.
Pour l'instant, comme après chaque consultation, les islamistes arrivent en tête. A l'issue de ce processus, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) doit remettre le pouvoir à un président démocratiquement élu avant le mois de juillet. Mais d'aucuns le soupçonnent de tenter de conserver le pouvoir.
« Le conseil militaire doit s'en aller », s'exclamait hier un manifestant cité par l'agence Reuters. Prénommé Mohammed, il avait le crâne entouré de bandages après les heurts de la nuit. L'armée a érigé des barrières dans les rues menant à la place Tahrir. Mais la violence ne se calme pas. D'autant que la télévision a diffusé des images de militaires chargeant les manifestants dans la nuit, ce qui accroît la colère au sein de la population.
« Je m'adresse à l'ensemble des forces et mouvements politiques pour leur dire que le sort de l'Egypte réside entre vos mains, a lancé le Premier ministre intérimaire nommé par l'armée, Kamal al-Ganzouri. Ce qui se passe aujourd'hui dans les rues n'est pas une révolution, mais plutôt une attaque dirigée contre la révolution. »


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