Alors qu'en France le scandale de la pilule contraceptive de 3ème génération qui serait la cause d'une vingtaine de décès met en alerte les autorités médicales, en Algérie, un grand nombre de femmes continuent d'utiliser ces pilules.
En France, les pilules de 3 e et 4 e générations telles que « Jasmine, Varnoline et Jasminelle » sont plus dangereuses. . La pilule, est pointée du doigt par l'Agence du médicament (ANSM). D'après un rapport rendu public ce mardi 26 mars, la pilule, toutes générations confondues, seraient responsables de plus de 2,500 accidents par an à cause de formation de caillots dans les veines (accidents thromboemboliques veineux) et de 20 décès prématurés dont 14 seraient «attribuables» aux pilules de 3e et 4e génération. L'étude a été menée entre 2000 et 2011 et ne concerne que les problèmes veineux. Sur les 2 529 accidents veineux annuels, 778 cas sont liés aux pilules de 1e et 2e génération et 1 751 aux pilules de 3e et 4e génération. Ces chiffres confirment ainsi que la prise des contraceptifs de dernière génération est plus risquée. Dans une interview accordée au «Monde», Elizabeth Walton, la mère de Marion Larat (victime d'un AVC) qui a déposé la première plainte au pénal en France contre la pilule en décembre 2012 et Pierre Markarian, le père de TheodoraMarkarian (décédée en 2007 à l'âge de 17 ans) ont réagi: «Nous trouvons ce chiffre extrêmement faible. L'ANSM est très loin du compte. Il faudrait rajouter un zéro au chiffre des décès!»
Jasmine, Varnoline et Jasminelle... pilules présumées dangereuses
Des plaintes en France visent cette fois plusieurs fabricants et donc plusieurs marques. La liste des pilules de 3e génération ou de 4e génération présumées dangereuse s'allonge donc : Jasmine (4e génération), Varnoline (3e génération), Jasminelle, Yaz (4e génération), mais aussi Carlin20, Désobel, Ethinylestradiol30, Melodia ou Gestodène (3e génération) font partie des produits visés par la procédure. Les plaignantes, Vanessa, Ariane, Fatima, ont toutes pris ces produits entre 18 à 46 ans et ont été victimes, pour six d'entre elles, d'une embolie pulmonaire, pour quatre d'un AVC, et pour une d'une thrombophlébite cérébrale. La période de consommation des pilules varie de trois à quinze mois selon les cas. Une autre plainte est portée par le père d'une jeune fille de 17 ans, Théodora, décédée en 2007 d'une embolie. 400 témoignages de jeunes femmes s'estimant victimes de leur pilule.
La pilule Jasmine sur le marché algérien
Interrogé par le quotidien d'Oran, il y'a quelques mois, le professeur Hadjar Kaci, chef de service de gynécologie obstétrique au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bologhine, a affirmé que cette pilule n'est plus prescrite dans son service depuis 2 ans. Mais il a indiqué toutefois que cette décision est personnelle car pour le moment les services hospitaliers n'ont reçu aucune directive du ministère de la Santé. Selon les responsables du laboratoire Bayer Schering Pharma, la pilule « Jasmine », se trouve sur le marché algérien depuis le mois de mai 2010,« Jasmine »,est un contraceptif de première intention, présente un intérêt en termes de santé publique avec un rapport efficacité/effets indésirables inégalé, selon le professeur Serfaty David président de la société française de gynécologie-obstétrique. Pour rappel , prés de80% des algériennes ont recours aux moyens de contraception pour contrôler les naissances.
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Posté Le : 27/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ismain
Source : www.reflexiondz.net