Algérie

« La phase de généralisation de l'opération entamée », selon le Snapo



« La phase de généralisation de l'opération entamée », selon le Snapo
La convention de prise en charge des médicaments périmés, signée entre le Syndicat algérien des pharmaciens d'officine (Snapo) et la société Lafarge est entrée dans sa phase de généralisation aux autres wilayas du pays. Le sort des produits pharmaceutiques périmés étant l'incinération, Lafarge, aux termes de cet accord, est chargée de l'opération. La société Green Sky, quant à elle, s'occupera de la récupération des produits auprès des pharmacies. Au cours de l'opération, des procès-verbaux sont établis, les médicaments à prélever répertoriés et quantifiés. Pour le président du Snapo, Messaoud Belambri, « l'opération est bien encadrée, des accusés de réception sont établis et la pesée est effectuée sur place ». A raison de 75 DA le kilogramme à la charge du pharmacien, l'incinération est désormais réelle et effective. Pour Belambri, « le coût pratiqué est l'un des points positifs de la convention ».L'opération pilote n'a concerné, en 2015, que quatre wilayas avant d'être généralisée en 2016. D'après le président du Snapo, « nous sommes passés à une étape professionnelle et plus globale dans la prise en charge des médicaments périmés ». Avant, le service de ramassage et d'incinération des médicaments périmés était assuré par des opérateurs privés mais devant la quantité énorme de médicaments stockés des années durant, la sollicitation de moyens plus conséquents s'avérait nécessaire.En effet, on estime le lot de médicaments périmés stockés dans les officines à 100.000 tonnes à l'échelle nationale. Un chiffre que Belambri n'a pas voulu confirmer, tout en reconnaissant que « la nécessité de stocker le médicament pour éviter des pénuries engendre un stockage important de produits périmés ». Selon notre interlocuteur, « l'année 2016 verra la prise en charge des stocks emmagasinés depuis des années avant d'entrer dans une phase de gestion ordinaire des médicaments périmés qui seront retirés des officines au fur et à mesure que le besoin se fera sentir ». Une perspective qui vient à point nommé quand on sait qu'il existe 9130 pharmacies à l'échelle nationale auxquelles s'ajoutent 920 établissements relevant de l'Entreprise nationale de distribution des médicaments (Endimed).




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)