Algérie

La perspective d'une réunion de l'OPEP s'éloigne



La perspective d'une réunion de l'OPEP s'éloigne
La perspective d'une réunion extraordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souhaitée par l'Algérie en vue de réduire les quotas des pays membres et pousser les prix à la hausse, s'éloigne.Alors que les prix du pétrole renouent avec un cours en dessous de 54 dollars à Londres (marché de cotation du brut algérien), le Koweït vient de fermer la porte à une éventuelle révision de la position de l'OPEP en déclarant que l'Organisation «n'a pas d'autre choix que de maintenir les niveaux actuels de production».Une nouvelle sortie d'un des pays exportateurs du Golfe, qui vient dans le sillage de celle du ministre saoudien ? qui avait déclaré il y a quelques mois que même si les prix atteignaient 20 dollars l'OPEP maintiendrait les quotas inchangés ? ce qui n'est pas de nature à rassurer le marché en proie à une forte dépression.Les prix du pétrole ont encore reculé, hier, en cours d'échanges européens, les marchés restant noyés sous l'offre en or noir, tandis que la demande demeure morose. A 11h05 GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 53,86 dollars sur l'IntercContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 57 cents par rapport à la clôture de jeudi.Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 51 cents à 43,45 dollars. Dans cette conjoncture, les perspectives d'une hausse soutenue des cours restent maigres, selon les analystes, au vu des fondamentaux du marché : une offre croissante et surabondante et une demande qui n'a pas vraiment été stimulée par la baisse des cours.«Le pétrole est retourné en soins intensifs et le diagnostic n'est pas bon à court terme et peut-être pas à moyen et long termes», prévenaient les mêmes analystes.Par ailleurs, la force du billet vert a réduit l'effet de la baisse des prix pour les acheteurs munis d'autres devises, car elle rend les matières premières libellées en dollars plus onéreuses.En outre, selon les observateurs du marché pétrolier, les négociations sur le programme nucléaire iranien devraient continuer de gêner les prix de l'or noir. «Un accord sur le nucléaire iranien va libérer des barils qui arriveront sur les marchés, même si les sanctions ne sont pas levées avant plusieurs mois», prévenaient-ils.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)