Algérie

La pénurie perdure


Plusieurs établissements publics de santé de proximité se plaignent de la rupture des stocks de vaccins. Il s'agit, entre autres, des BCG, VPO, HBV, DTC, HIB et VPO. Les parents sont contraints de se déplacer dans plusieurs établissements sanitaires pour se procurer ces vaccins inscrits pourtant dans le calendrier national de vaccination, mais qui demeurent introuvables dans de nombreux établissements de santé à  Oran. Cette situation ne touche pas tous les centres de vaccination de la wilaya. Le problème se pose en particulier dans les secteurs urbains à  forte population, où les services spécialisés sont sommés de limiter les bénéficiaires, selon les quantités de doses mises à  leur disposition. De leur côté, les services concernés nient cette pénurie et affirment combler tous les besoins de la wilaya qui dépassent le un million de doses. «La distribution des doses de vaccin est soumise à  certaines conditions relatives au nombre des demandeurs, et ce problème se pose en particulier dans les secteurs urbains à  forte population. Les services spécialisés sont sommés de limiter les bénéficiaires selon la quantité des doses mises à  leur disposition. Certaines substructures sont très sollicitées par les citoyens, ce qui fait que le quota ne suffit pas», soulignent les mêmes services. Cette situation n'est pas nouvelle. Depuis plus de deux ans, l'Algérie connaît des pénuries fréquentes de vaccins pour bébés. Les ruptures des stocks, le manque de coordination entre les structures de santé et l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), chargé d'importer ces vaccins, et la décision du gouvernement de «couper» dans le budget réservé à  la santé, en réduisant les importations de médicaments, sont les principaux facteurs à  l'origine de ces pénuries. L'approvisionnement des EPSP en vaccins pour nourrissons est généralement retardé par les tests effectués à  Alger sur chaque série de vaccins importés de l'étranger. Les contrôles sont menés par l'Institut Pasteur, le Laboratoire de toxicologie d'Alger et le Laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques. Le contrôle des vaccins nécessite en moyenne trois semaines. Chaque série de vaccins est soumise à  des contrôles rigoureux pour vérifier que le produit ne comporte pas des composants chimiques pouvant nuire à  la santé des bébés.                                                    
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