La pelouse hybride du stade de 40 000 places d'Oran, en cours de réalisation, commence à retrouver sa verdure après avoir été sérieusement affectée depuis quelques semaines par le changement de la source d'alimentation de l'eau destinée à son arrosage, a indiqué Farid Bousaâd, responsable de l'entreprise chargée de la pose de la pelouse.«Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on n'a pas perdu le tapis végétal, et c'est le plus important. Le fait d'avoir changé la source d'eau destinée à l'arrosage de la pelouse a permis à cette dernière de retrouver petit à petit sa verdure», a précisé à l'APS le même responsable.
Ayant reçu les éloges des spécialistes et même de la Fédération algérienne de football (FAF), la pelouse du nouveau stade d'Oran, dont le taux d'avancement des travaux a dépassé les 90%, a soudainement jauni il y a quelque temps. Une polémique était née autour des véritables raisons de cette déconvenue. «Nous avions eu besoin d'effectuer plusieurs investigations pour connaître les causes de cette situation. Il s'est avéré que les perturbations signalées dans l'approvisionnement via le réseau de l'eau potable a été pour beaucoup dans cette situation. Comme il faisait très chaud en août dernier, on a dû recourir à la bâche d'eau pour irriguer la pelouse plusieurs fois dans la journée, nous avons été contraint d'exploiter au maximum l'eau conservée dans la bâche en question et, à force de l'avoir trop pompée, nous avons récupéré toute la partie basse, sauf qu'elle contenait un taux de chlorure très concentré, ce qui a abîmé l'herbe», a souligné le même responsable. Rappelant que la pelouse, dont le coût est estimé à 170 millions DA (17 milliards de centimes) n'a pas encore été réceptionnée d'une manière officielle, M. Bousaâd a évoqué la possibilité d'exploiter le forage situé dans le complexe olympique duquel relève le stade et dont l'eau est utilisée depuis quelques jours dans l'arrosage de la pelouse pour devenir «une source permanente pour son irrigation». Il a, en outre, rassuré quant à la réfection totale de la pelouse «au plus tard dans trois semaines», estimant que cette «mauvaise expérience va permettre de tirer les leçons nécessaires pour mieux prendre soin à l'avenir de ce genre de pelouse (hybride) qui est nouvelle en Algérie». Pour sa part, la Société de l'eau et de l'assainissement d'Oran (Seor), par le biais de sa chargée de communication, Amel Belghor, a dégagé toute responsabilité dans la «mésaventure» que vient de vivre l'entreprise chargée de la pose de la pelouse du nouveau stade d'Oran, situé dans la commune de Bir el-Djir. «L'eau destinée à l'arrosage de la pelouse du stade en question est la même que celle dont Seor alimente les ménages, les entreprises et même les agriculteurs pour arroser leurs terres. Il n'y a aucun doute quant à sa bonne qualité, qui est du reste contrôlée minutieusement par des laboratoires spécialisés, et dont les résultats montrent qu'elle répond aux valeurs inscrites dans le décret exécutif concerné publié dans le Journal officiel», a-t-elle insisté.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 19/09/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lesoirdalgerie.com