Algérie

La peine de prison et l'amende maintenues par la Cour d'Alger


La Cour d'Alger a maintenu, hier dimanche, la peine de six mois de prison ferme assortie de 50 000 DA, dans l'affaire, en appel, du patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, prononcée, lundi, 17 juin, par le Tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger pour, rappelle-t-on, « détention illégale d'un deuxième passeport ».L'ancien président du FCE (Forum des chefs d'entreprises), est en détention depuis son arrestation à un poste-frontière avec la Tunisie, deux jours avant la démission, forcée, du président Bouteflika face à une contestation inédite. Il a été, arrêté dans la nuit du 30 au 31 mars dernier au poste frontalier d'Oum Tboul dans la wilaya d'El Tarf, en possession de deux passeports ainsi que de la somme de 5 000 euros et 100 dollars. Il s'apprêtait à se rendre en Tunisie. Lors de l'audience du 3 juin dernier, le parquet a requis une peine de 18 mois de prison ferme et 100.000 DA d'amende. Le mis en cause a nié avoir tenté de fuir l'Algérie, affirmant qu'il s'apprêtait à se rendre en Tunisie pour des vacances. La même institution judiciaire, la Cour d'Alger, a, à l'occasion, réexaminé la peine de deux mois de prison avec sursis prononcée par le tribunal de Bir Mourad Raïs à l'encontre de Boualem Hassan, directeur du centre national de production des titres et documents sécurisés, pour avoir délivré de manière illégale un document administratif. Le chef du service des passeports biométrique au ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire qui lui a délivré un deuxième passeport. Toujours dans le cadre des enquêtes sur des soupçons de corruption et de dilapidation de biens publics, le procureur de la République près le tribunal de Dar El Beïda (Alger), a émis, jeudi dernier, une interdiction de sortie du territoire national (ISTN), à l'encontre du P-DG de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d'Alger (SGSIA), Tahar Allache. Sous enquête depuis la mi-mai 2019, pour abus de fonction, octroi de privilèges indus aux partenaires étrangers lors de la signatures des contrats de prestations, le PDG de la SGSIA est accusé de corruption dans le cadre du projet de la nouvelle aérogare de l'aéroport international Houari-Boumediene d'Alger qui fait l'objet depuis 2018 d'une enquête de la part du bureau gouvernemental britannique, Serious Fraud Office (SFO) pour soupçons de corruption.
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