Algérie

La peine capitale requise contre Ben Ali



La peine capitale requise contre Ben Ali
Le procureur d'un tribunal militaire tunisien a requis mercredi la peine capitale contre l'ancien président Zine El-Abidine Ben Ali jugé par contumace pour son rôle présumé dans la mort de manifestants lors du soulèvement populaire de l'an dernier.
Ben Ali, qui avait pris la fuite en Arabie saoudite le 14 janvier 2011 après plusieurs semaines de manifestations sans précédent contre son régime, a déjà été condamné à plusieurs peines de prison, notamment pour corruption et torture.
Selon l'agence de presse officielle Tap, le procureur du tribunal militaire de la ville de Kef (ouest) a également requis la peine maximale contre les autres accusés poursuivis pour la mort de manifestants dans les villes de Kasserine, Tala, Kairouan et Tajrouine a rapporté Reuters.
Plus de 300 personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées lors du soulèvement populaire qui a renversé l'ancien président tunisien et lancé le coup d'envoi du «printemps arabe» qui s'est propagé dans plusieurs pays de la région.
L'avocat de Zine Ben Ali a démenti jeudi que son client avait ordonné aux forces de l'ordre de tirer sur les manifestants et a dénoncé les réquisitions du procureur. Selon lui, la demande du ministère public «a un caractère politique plutôt que judiciaire et elle pose les bases d'une peine qui ne correspond pas aux critères internationaux». «Tous les responsables interrogés sur ce sujet ont totalement démenti que le président Ben Ali ait donné l'ordre d'utiliser des balles réelles», a-t-il ajouté, appelant le tribunal à écouter les enregistrements des conversations entre le palais présidentiel et les ministères de l'Intérieur et de la Défense pendant la révolte.
«Si, malgré cela, le président est condamné suivant les réquisitions du procureur, une telle peine n'aura pas de valeur juridique ou d'effet international», a-t-il conclu.
Le procureur d'un tribunal militaire tunisien a requis mercredi la peine capitale contre l'ancien président Zine El-Abidine Ben Ali jugé par contumace pour son rôle présumé dans la mort de manifestants lors du soulèvement populaire de l'an dernier.
Ben Ali, qui avait pris la fuite en Arabie saoudite le 14 janvier 2011 après plusieurs semaines de manifestations sans précédent contre son régime, a déjà été condamné à plusieurs peines de prison, notamment pour corruption et torture.
Selon l'agence de presse officielle Tap, le procureur du tribunal militaire de la ville de Kef (ouest) a également requis la peine maximale contre les autres accusés poursuivis pour la mort de manifestants dans les villes de Kasserine, Tala, Kairouan et Tajrouine a rapporté Reuters.
Plus de 300 personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées lors du soulèvement populaire qui a renversé l'ancien président tunisien et lancé le coup d'envoi du «printemps arabe» qui s'est propagé dans plusieurs pays de la région.
L'avocat de Zine Ben Ali a démenti jeudi que son client avait ordonné aux forces de l'ordre de tirer sur les manifestants et a dénoncé les réquisitions du procureur. Selon lui, la demande du ministère public «a un caractère politique plutôt que judiciaire et elle pose les bases d'une peine qui ne correspond pas aux critères internationaux». «Tous les responsables interrogés sur ce sujet ont totalement démenti que le président Ben Ali ait donné l'ordre d'utiliser des balles réelles», a-t-il ajouté, appelant le tribunal à écouter les enregistrements des conversations entre le palais présidentiel et les ministères de l'Intérieur et de la Défense pendant la révolte.
«Si, malgré cela, le président est condamné suivant les réquisitions du procureur, une telle peine n'aura pas de valeur juridique ou d'effet international», a-t-il conclu.




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