Algérie

La peine capitale pour le meurtre de son mariConstantine : les autres articles


La peine capitale pour le meurtre de son mariConstantine : les autres articles
Le tribunal criminel de Constantine a condamné, hier, Souâd Nemer âgée de 54 ans, à la peine capitale pour meurtre avec préméditation de son mari Abdelhamid Mezazigh.Ses filles, Amira, Fouziya et Samia Mezazigh, âgées respectivement de 26, 20, et 19 ans, ont écopé de dix ans de prison pour complicité de meurtre. Les faits remontent à la nuit du 13 février de l'année en cours après la découverte par un gardien de parking, du cadavre mutilé de la victime enroulé dans une couverture à l'entrée d'un immeuble, à Ouled Rahmoune. Les investigations des services de la gendarmerie parviendront à identifier les meurtriers qui ne sont autres que l'épouse et les filles de la victime, après la découverte de traces de sang à la maison et des empreintes sur l'arme du crime, en plus de la reconstitution des faits sur place. Hier, devant le juge, l'épouse meurtrière qui a déjà avoué son crime durant l'enquête a révélé que l'incident est survenu suite à une énième dispute avec son époux. Elle décrira un mari violent qui l'a toujours battue et avec qui la vie conjugale est devenue infernale. Divorcée à deux reprises, l'accusée reviendra au foyer après la médiation de proches. «Malgré tout, mon mari n'a jamais changé, il est resté toujours agressif, menaçant et provocateur», dira-t-elle.
Après 27 ans de mariage, les choses ont finalement pris fin par un drame et une épouse en prison avec ses trois filles. «Cette nuit-là, j'ai fini par perdre le contrôle de mes nerfs, et je l'ai tué», a-t-elle révélé. Lors de la dispute, et alors que la victime perdait son équilibre, après l'intervention de ses filles, la mère se saisit d'un couteau de cuisine pour lui porter un premier coup au cou, avant de l'égorger sur le lit conjugal. Elle ne s'arrêtera pas là. Elle lui portera encore 37 coups de couteau à différentes parties du corps. Quant aux filles, elles avoueront devant le juge avoir dissimulé les traces du crime pour protéger leur mère, mais en vain. Parmi les témoins, des voisins ont confirmé une relation conjugale marquée par de multiples disputes. La défense a axé sa plaidoirie sur l'innocence des filles et l'état psychique de la mère qui a souffert durant 27 ans avec un mari violent. A noter que le procureur général avait requis la peine capitale pour les quatre mises en cause.
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