Algérie

La pâtisserie orientale, des sucreries «amères»



La période du jeûne est propice à la prolifération des fabricants de pâtisserie orientale et des revendeurs, au risque de nuire à la santé publique tant les règles élémentaires de l'hygiène font défaut. Le premier produit incriminé est l'huile de friture», au vu de son prix, il est probable que la même quantité d'huile usitée, ou ramenée au niveau de cuisson, serve à la friture de la zlabia et des «cigares», dira un citoyen perplexe devant la couleur ternie par un obscur douteux. S'il faut ajouter le matériel et les ustensiles utilisés à la somme des exigences, l'on ne conclut qu'à l'abandon de la gâterie», ajoutera-t-il. Et de poursuivre : il est exigé des artisans circonstanciels une propreté sans équivoque et un soin corporel sans faille, des ongles aux cheveux en passant par les mains savonnées. Or, de toutes ces précautions, les commerçants enhardis par la vente de pain sur le trottoir poussiéreux et la chaussée gluante, encensée par les odeurs d'eaux usées débordantes, se soucient surtout du gain. Dans chaque coin et semblant de local, la pâtisserie orientale, dévalorisée, est étalée, «appât aux envieux et appoint indispensable à la meida de Ramadan». Les services concernés doivent surveiller de près ces sucreries aux conséquences amères, est-il souligné !




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