Tranches de vie. Celles de gens ordinaires, ou de personnes non ordinaires de par leur lien : l’Algérie, Alger. La passion algéroise, paru aux éditions L’Harmatan, est un roman dont l’arrière-plan est fait de terrorisme, de massacre et de barbarie. Les personnages évoluent dans cet univers cauchemardesque où des destins se mêlent et se démêlent. Dans la douleur et dans le sang. D’un côté, Fatima et Djamel, dont la vie brisée n’est plus qu’un fracas de souffrance. De l’autre, Elisabeth, née en Algérie, vivant loin de ce pays dans lequel elle a été martyrisée, mais qui n’arrive pas à oublier. Et son époux Eric, qui ne supporte pas de la voir sur son lit de mort, décide de venir en Algérie pour lui rapporter des images, des bouts de ce pays...
Ce pays où la vie d’Eric va basculer. En somme, la vie comme la mort relient ces personnages entre eux et avec cette terre non promise, mais ô combien attachante. L’auteur, écrivain et professeur dans le supérieur, a découvert l’Algérie en novembre 2001, deux jours avant le déluge qui s’était abattu sur la capitale. Ce qui ne l’a pas empêché d’y revenir. Trente fois. Parce qu’il y a des lieux qui subjuguent, qui attachent et ce n’est pas forcément les plus parfaits.
Loin de là, l’Algérie l’a séduit de par ses rencontres et les amis qu’il s’est fait durant ses séjours. Grâce à eux et à la presse algérienne, Bernard Faguet a pu comprendre le drame de la décennie passée et porter sur l’Algérie un regard différent. Plus passionnel et moins accusateur. La passion algéroise en est le témoignage.
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Posté Le : 14/03/2005
Posté par : nassima-v
Ecrit par : Zineb Merzouk
Source : www.elwatan.com