La particularité : Un staff composé de «chômeurs»

l Sur les réseaux sociaux tout comme à travers les médias, chacun y va de son commentaire. Si certains soutiennent l'homme à la talonnade notamment ses anciens coéquipiers en sélection nationale, d'autres, par contre, et ils sont majoritaires , ne sont pas allés avec le dos de la cuillère en jugeant la FAF de faire carrément dans le social. Sinon comment expliquer la désignation de cinq techniciens « chômeurs » à la tête de la DTN, DEN et l'EN. En effet, en dépit de leurs compétences, Rabah Saâdane, Boualem Charef. Rabah Madjer, Meziane Ighil et Djamel Menad n'exercent pas leur profession d'entraîneur. Saâdane est resté en «hibernation» depuis son limogeage de l'équipe nationale après la Coupe du monde 2010, soit juste après l'entame des éliminatoires de la CAN-2012, Charef sans club depuis son départ de l'USMH. Madjer a fait beaucoup plus dans l'oral sur les plateaux de télévision que dans la pratique sur les bancs du coaching depuis sa dernière expérience en 2006. Ighil alterne pour sa part le plateau et le terrain, en témoigne sa courte expérience cette saison à la tête du staff technique du DRB Tadjenanet avant de redevenir consultant pour une chaîne nationale. Pour sa part, Menad est resté sans club depuis son départ du MC Alger le mois de novembre dernier après la défaite en super-coupe d'Algérie face au grand rival usmiste. Si on part de la logique qu'un joueur en manque de compétition n'est pas sélectionnable, il faudra aussi que cette règle soit applicable aux entraîneurs loin des terrains d'autant plus qu'il s'agit là de l'équipe nationale d'Algérie. A. B.