Algérie

La participation aux élections, un moyen pour contrecarrer les partisans du statu-quo (Benbaïbeche)



La participation aux élections, un moyen pour contrecarrer les partisans du statu-quo (Benbaïbeche)
Animant un meeting de campagne à la salle des fêtes de la ville en prévision des élections locales du 23 novembre, M. Benbaïbeche a observé que "rester chez soi et tourner le dos à un rendez-vous qui concerne de très près l'avenir du citoyen ne fera que perdurer l'état actuel des choses", affirmant que cette attitude "fera jubiler les opportunistes et fraudeurs de tous bords".Selon lui, la solution au marasme dans lequel se débat le pays n'est ni entre les mains du pouvoir, ni dans celles de l'opposition, affirmant que l'heure était venue pour que le citoyen assume "pleinement sa responsabilité.
Se référant à un verset coranique dans lequel il est dit que Dieu ne change pas la situation d'un peuple tant qu'il ne change pas d'eux-mêmes, il a noté que le boycott des prochaines élections signifierait l'avènement de 5 longues années d'incertitudes représentant la durée du mandat du P/APC.
Il a estimé qu'au regard de leur cachet particulier et du fait qu'elles concernent directement le citoyen, les élections locales sont plus importantes que les élections législatives, voire présidentielles, appelant à la mobilisation générale pour le bon déroulement de ce rendez-vous.
Evoquant le P/APC, il a affirmé que l'élargissement de ses prérogatives constitue "une nécessité impérieuse dans le processus visant le développement local", mettant l'accent sur le fait que ce responsable n'est pas désigné mais élu.
C'est le P/APC qui, accompagné de tout un staff, réfléchit, propose puis exécute, a-t-il fait remarquer, assimilant la commune à un micro-gouvernement à l'échelle locale.
Abordant le volet économique, il a indiqué qu'après plus de 50 ans d'indépendance, que ce secteur reste basé exclusivement sur les hydrocarbures, regrettant le fait que des secteurs tels l'agriculture, le tourisme et l'industrie n'ont pas été suffisamment développés.
Nous produisons certes du pétrole qui constitue 95 % des recettes du pays mais "nous n'en maîtrisons malheureusement pas les prix", s'est-il plaint, notant que des pays tels le Danemark ou la Norvège ne déboursent pas le moindre dollar émanant de la fiscalité pétrolière dans leurs programmes de développement.


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