Algérie

La parade Ouyahia !



L’Algérie, qui n’a pas grand-chose à attendre des entreprises occidentales qui y voient juste un marché vierge à conquérir, a pu capter une partie des capitaux arabes  rapatriés des États-Unis, mais cela sans compter sur le parcours labyrinthique des méandres d’une administration qui a fait du blocage ses missions et sa raison d’êtreRéussir à attirer les investissements étrangers n’est pas forcément synonyme de concrétisation de projets, surtout dans un pays où la bureaucratie s’érige en système de gestion.
L’Algérie, qui n’a pas grand-chose à attendre des entreprises occidentales qui y voient juste un marché vierge à conquérir, a pu capter une partie des capitaux arabes  rapatriés des États-Unis, notamment après les attentats du 11 septembre, avec de fortes intentions d’investissement, mais cela sans compter sur le parcours labyrinthique des méandres d’une administration qui a fait du blocage ses missions et sa raison d’être.
Des pays dans une situation identique que celle de l’Algérie ont fait des efforts pour alléger, assouplir et accélérer les mesures et procédures pour l’installation des entreprises étrangères. On remarquera qu’en Algérie tout est fait, à l’insu des premiers responsables et des porteurs de discours-marketing, pour dissuader le plus téméraire des investisseurs quand il n’est pas carrément “aidé” à se placer dans un pays voisin.
“Je n’ai jamais vu un être détestant autant son pays”, dit un opérateur égyptien en prospection à Alger qui s’est vu proposer un “tuyau” pour lui faciliter son installation en Tunisie. Le président lui-même a évoqué un cas identique.
Alors que de hauts responsables et ministres parcourent les capitales à la recherche d’éventuels investisseurs, tapis dans l’administration, d’autres s’ingénient à dresser les obstacles pour freiner toute possibilité de projet.
À défaut de pouvoir engager une campagne d’assainissement, Ahmed Ouyahia prend le chemin inverse en invitant les prétendants à lui faire part de leurs problèmes. Manière aussi, pour lui, de reprendre en main le dossier et de créer un canal direct pour contourner les tracasseries administratives qui brouillent toute lisibilité politique en la matière et écornent l’image du pays. Il est clair que derrière le parcours du combattant auquel est soumis l’opérateur économique se cache une volonté réelle de maintenir le pays au stade de marché où se déverse toute marchandise.
La solution Ouyahia marchera-t-elle ?


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