La papeterie de Ain El hadjar

A l'origine, il y a une quarantaine d'années, l'usine avait été créée dans le but de faire de la pâte d'alfa. Si la pâte a pu être fabriquée normalement, il y a eu malheureusement de gros ennuis avec les eaux résiduelles qui contenaient de la soude. La première société, la CAFNO, n'a pas pu poursuivre son effort; faute d'aide elle a dû fermer ses portes. Après plusieurs années, d'autres personnes reprirent l'affaire et créèrent une nouvelle société "La Papeterie d'Aïn-el-Hadjar". L'idée changeait, l'alfa était remplacé par de la paille et l'on fabriquait le papier prêt au lieu de la pâte. La société anonyme des papeteries d'Aïn-el-Hadjar commença à fonctionner en 1930; obligée de fermer ses portes en 1941, faute de carburant, elle fut rouverte en 1949 date à laquelle on recommença la fabrication du papier d'emballage; elle n'a pas cessé depuis et prend de plus en plus d'extension.

Actuellement l'usine à papier d'Aïn-el-Hadjar travaille à trois équipes de 8 heures et emploie 53 personnes, tant ouvriers que personnel de maîtrise ou de bureau, auxquelles s'ajoutent les équipes de ramassage de vieux papiers, de collecte de paille et un personnel de transport, ce qui au total donne du travail en permanence à une soixantaine de famille. Après avoir connu d'énormes difficultés et principalement une concurrence acharnée des fabricants de Marseille et du Midi, la société se trouve actuellement dans une position assez stable. A part les minoteries, c'est la seule industrie de tout l'arrondissement. Petite exploitation qui montre cependant qu'avec de la patience et un effort soutenu une industrie peut vivre ici. Les difficultés loin d'être une source de découragement, furent un excitant qui permit à cette usine de fonctionner envers et contre tout