Algérie

La pandémie et la responsabilité assumée


Le coronavirus que l'on croyait assagi, reprend ici et là du poil de la bête et on signale dans différentes contrées un réveil sournois du virus obligeant nombre de gouvernements à renouveler les effets contraignants de leur autorité. En Chine où plus de 70% de la population a été vaccinée, des villes entières sont reconfinées, en France des écoles à peine ouvertes se referment laissant penser que l'obligation du pass sanitaire a fait chou blanc et que toute la panoplie des efforts entrepris jusqu'ici pour venir à bout du virus a l'air d'être aléatoire. En Russie, la population durement réatteinte vient de se soumettre à une hibernation totale d'une semaine.On annonce dans le prolongement du fléau une quatrième vague de la pandémie un peu partout et la nouveauté dans cette énième attaque virale est qu'elle semble s'axer sur les enfants et les adolescents.
Après le dernier déconfinement généralisé qui a touché l'ensemble des wilayate algériennes, rien ne serait plus désagréable et à la limite de la catastrophe qu'un retour à la restriction des élémentaires libertés de la population. Revenir à la privation de circuler et de se mouvoir que le gouvernement serait obligé d'imposer aura des conséquences outrageusement néfastes et la première à en souffrir sera l'économie de base qui nourrit des millions de familles. On aura beau pester contre le renouvellement d'une dictature sanitaire, il faudra convenir que l'Etat a l'obligation de préserver la santé de la population par tous les moyens dont il dispose. On ne peut râler contre les dispositions autoritaires prises par le gouvernement pour garantir la santé de tous et en même temps l'accuser d'indolence et laisser-aller dans ce domaine vital. Si l'obligation de la vaccination a été écartée, il faudra bien trouver les moyens qui permettent au pays de suivre un cours un tant soit peu normal. Les efforts prodigués par le gouvernement, malgré des hauts et des bas pour que chacun se fasse vacciner, sont au demeurant incontestables. Mais à cause des pléthoriques réticences souvent injustifiées des citoyens, la campagne de vaccination n'a pas l'air de suffire pour stopper l'épidémie.
Probablement difficile à éviter, la nouvelle vague annoncée est à craindre dans les écoles où l'articulation est déjà très perturbée. Le danger interpelle d'abord à bon escient la responsabilité des familles. L'assumer pleinement et en toute civilité vaudra en premier lieu tous les vaccins.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)