Algérie

La palme d'insalubrité à la ZI Batna : les autres articles


La palme d'insalubrité à la ZI Batna : les autres articles
Les autorités chargées de l'environnement ont réellement intérêt à avoir un regard sur la zone industrielle qui présente un visage des plus hideux, disons-le, des plus dégueulasses.
Son statut de zone industrielle lui donnerait-il à ce point le droit au laisser-aller ' Lorsque ce n'est pas l'amoncellement de déchets et de détritus de tout genre, qui s'étalent le long des venelles qui la traversent, ce sont les entrées des entreprises qui par temps de pluie forment de véritables mares de boue et de gadoue. La société de gestion industrielle (SGI), chargée de l'entretien et installée dans l'enceinte de cette zone, ne semble pas mener à bien la tâche qui lui est dévolue. Et pourtant que d'encre à coulé à son sujet, puisqu'elle s'est érigée en évinçant une jeune entreprise qui existait avant; à savoir l'entreprise de gestion de la zone industrielle de Batna (EGZIB).
La SGI qui gère actuellement cet espace fait l'objet d'un rapport destiné au wali et qui relève le non-respect du cahier des charges de sa part. Face à cette situation, les entreprises se sont abstenues de payer les charges fixées à 550 DA/m2. Ces impayés coûtent à la société un manque à gagner de plusieurs milliards de centimes et une situation financière difficile au point de ne pas s'acquitter de ses factures d'électricité.
Blanche Algérie
Par ailleurs, des travailleurs de nettoyage affiliés à la direction des affaires sociales (DAS) de Batna, recrutés dans le cadre du filet sociale et affectés à l'évitement Est de la ville, communément appelé «Trigue el lourd» sont chargés du ramassage de tout ce qui traîne sur les abords de la route. Leur tâche est celle de faire le ratissage sur une longueur dépassant les trois kilomètres.
Rencontrés dans la matinée glaciale de lundi passé, ils se sont empressés d'étaler leurs problèmes. Ils étaient assis autour d'un feu improvisé à l'aide d'un tas de planches qu'ils avaient ramassées; ils portaient des chasubles oranges fluorescents flanquées d'une inscription des plus laconiques: «Blanche Algérie». «Voilà trois mois que nous n'avons reçu aucun centime», nous ont-ils déclaré de but en blanc. Une chasuble, une pelle et une brouette pour unique équipement et ils doivent sillonner le trajet au grès du froid et des pluies. Voilà comment les autorités veulent faire de notre pays un pays propre.
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