Algérie

La Palestine dans les c'urs Festival international du théâtre de Béjaïa



La Palestine dans les c'urs                                    Festival international du théâtre de Béjaïa
Le festival international du théâtre, ouvert depuis jeudi à Béjaïa, a déroulé deux pièces "fort captivantes", porteuses d'une même tonalité : l'amour et la cause humaine. "Retour à Haïfa", une adaptation de la mythique oeuvre de Ghassan Kanafani, produite par Yahia El Yachtaoui, autant que "Schône neue libe" ( Les meilleurs amours) de l'actrice et productrice Allemande Ulrike Dûregger, dépeignent deux tableaux, deux situations, à tragédies variables, truffées de contrastes mais qui renvoient à la même chute : la bêtise, le rejet de l'autre, l'exclusion. A Haïfa, et dans d'autres contrées spoliées, les Palestiniens, en avril 1948, ont été arrachés de force à leurs terres et maisons, puis astreints au cantonnement dans de multiples camps de réfugiés, et dans des conditions innommables.Mais leur calvaire n'en était pas pour autant clos. Dans la hâte des expulsions, et pour échapper au purgatoire colonialiste, beaucoup ont dû s'enfuir, en laissant derrière eux leurs progénitures. Parmi eux, un couple, qui a dû fuir, en abandonnant dans sa maison son bébé. Une tragédie poussée à son paroxysme et qui continue d'agiter encore des milliers de familles palestiniennes. A l'évidence, la trame ne doit rien à la fiction, mais à la transposition réelle au théâtre, d'un déchirement social qui n'en finit pas. Mahmoud Darwiche, le célèbre poète, l'a vécu dans sa chair, et en est devenu le pourfendeur et l'interprète le plus éloquent. Et c'est cet aspect, tragique, que la pièce a, au fait, traité et mis en relief.


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