Algérie

La paix mondiale revendiquée: Pour la réforme du Conseil de sécurité



Les conflits armés enregistrés un peu partout, ont montré les limites du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a été incapable d'apporter la paix.Le Conseil ne refléterait plus la société internationale contemporaine. Le veto dont disposent certains de ses Etats membres serait anachronique. Des propositions en vue de le réformer existent. La création de nouveaux membres permanents ne ferait que perdurer le problème. Par contre, une solution plus souple, où les Etats les plus importants des différents groupes géographiques auraient la possibilité d'occuper des mandats à long terme renouvelables, attribués en fonction de l'importance des Etats, pourrait apporter une solution au problème, et impliquer davantage ces Etats dans le fonctionnement du conseil et le maintien de la paix internationale. Au moment de l'adoption de la Charte des Nations Unies en 1945, les rédacteurs de celle-ci souhaitaient, à la fois tirer profit de l'expérience de la Société des Nations, et consacrer un nouveau système dans lequel les grandes puissances militaires, les nations ayant remporté la Seconde Guerre mondiale, dicteraient leur conduite aux autres Etats. Il fallait laisser le pouvoir d'arbitrer les différends aux seules grandes puissances. L'article 23, § 1 de la Charte, précise que l'organisation du Conseil doit tenir spécialement compte de la contribution des membres de l'Organisation au maintien de la paix et de la sécurité. On décida, par conséquent, de la création d'un Conseil de Sécurité de onze membres, dont cinq permanents avec droit de veto. C'est alors que le Conseil a été nombre de fois bloqué à cause du véto, dont celui américain. Le non-respect de l'ONU est enregistré lorsque certains pays ont mené une guerre unilatérale. Washington a mené une guerre contre l'Irak, malgré le refus de l'ONU. Une guerre a été déclenchée en Libye non autorisée. L'ONU avait émi une résolution empêchant le déployement de l'aviation militaire, du temps de ce qui est appelé révolution en Libye. C'était en 2011. Certains pays ont mené une ingérence en Libye, prétextant la résolution de l'ONU qui ne permettait pas une guerre contre ce pays. La réforme de l'ONU devrait imposer le respect de la légalité internationale, et et arrêter la liberté d'ingérence dans les pays. En 1945, l'ONU comptait 51 Etats membres. Le Conseil de Sécurité était composé à cette époque de onze membres : les cinq permanents et six non permanents. Les différentes vagues de décolonisation augmentèrent rapidement le nombre d'Etats membres de l'ONU. Ils étaient 76 en 1955, 99 en 1960, et 135 en 1973. A l'heure actuelle, l'ONU compte 191 Etats membres. L'équilibre des forces au sein de l'Assemblée générale, en faveur du Nord en 1945, est aujourd'hui largement en faveur des pays du Sud. Dès le début des années 60, ceux-ci réclamèrent une modification de la composition du Conseil de Sécurité, afin d'y être plus équitablement représentés. Le 16 septembre 1963, 43 Etats membres demandèrent à l'Assemblée générale d'inscrire à son ordre du jour la question d'une représentation équitable au Conseil de Sécurité. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, devait prendra part hier et aujourd'hui à Freetown (Sierra Leone), aux travaux de la réunion ministérielle du Comité des Dix Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UA, en charge de la Réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, indique, jeudi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Cette rencontre sera consacrée à l'examen du processus de réforme en cours à l'Organisation des Nations Unies, et se penchera notamment sur l'élaboration de la stratégie de l'UA, pour promouvoir les revendications légitimes de l'Afrique, d'être représentée de façon juste et équitable au sein du Conseil de sécurité, et de corriger l'injustice historique faite à l'Afrique, précise le ministère. Pour rappel, la position de l'UA repose sur le droit de veto. Ce qui permettrait de limiter les guerres dans le monde, comme celle en Irak.


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