Algérie

La paix et la sécurité au programme



Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres et le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, se sont félicités lundi de la coopération et de l'étroite collaboration entre les deux organisations en matière de promotion de la paix et de la sécurité et du développement durable. Les deux dirigeants «ont particulièrement apprécié la coopération dans la mise en oeuvre du Cadre conjoint ONU-UA pour un partenariat renforcé pour la paix et la sécurité et du cadre UA-ONU pour la mise en oeuvre de l'Agenda 2063 et du Programme de développement durable 2030», indique un communiqué conjoint, repris par des médias. Selon le texte publié à l'issue de la troisième conférence annuelle UA-ONU tenue au siège des Nations Unies à New York, MM.Guterres et Faki ont exprimé leur volonté de continuer à approfondir le partenariat stratégique entre les deux organisations «visant à résoudre les problèmes menaçant la paix et la sécurité, ainsi que les défis du développement durable» en Afrique par une approche plus intégrée.»Une collaboration continue pour la mise en oeuvre de la zone de libre-échange continentale africaine ainsi que d'autres instruments connexes, y compris le protocole sur la libre circulation et le marché unique du transport aérien africain, a été abordée», précise encore le communiqué conjoint. Les deux dirigeants ont souligné l'urgence de prendre des actions décisives et immédiates afin de lutter contre le changement climatique, ainsi que la nécessité d'un renforcement considérable de la volonté politique en la matière, poursuit le communiqué. Ils ont appelé à l'occasion, la communauté internationale à prendre des mesures énergiques pour «s'attaquer aux causes profondes des crises, atténuer les crises et les risques humanitaires, et renforcer la résilience des communautés vulnérables». Le secrétaire général de l'ONU et le président de la Commission de l'UA ont convenu de convoquer la quatrième conférence annuelle UA-ONU à Addis-Abeba en 2020, outre une rencontre en marge de l'Assemblée générale des Nations unies et du Sommet de l'UA pour faire le point sur les progrès réalisés dans le cadre du partenariat entre les deux organisations. Par ailleurs, la présidente de la 73ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, Maria Fernanda Espinosa Garcés, a appelé lundi, dans la capitale tchadienne, la communauté internationale qui a une responsabilité partagée dans les questions sécuritaires, humanitaires et de développement dans le bassin du lac Tchad, à soutenir les efforts du Système des Nations unies et du Tchad. «L'un des objectifs de ma visite est d'aider à sensibiliser davantage la communauté internationale à l'importance de la mise en oeuvre des engagements pris pour soutenir les réponses aux problèmes touchant le bassin du lac Tchad, et promouvoir le développement durable, la paix et la sécurité dans la région», a expliqué Mme Espinosa Garcés à la presse. Au Tchad, plus de 600.000 personnes ont été déplacées et ont besoin de solutions durables, y compris leur intégration socio-économique dans les communautés d'accueil, selon l'ONU. Plus de 4,3 millions de personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire en raison de l'insécurité alimentaire, de la malnutrition et des urgences sanitaires dans le pays. Mme Espinosa Garcés s'était rendue samedi à Bol, le chef-lieu de la province du Lac, secouée par la crise humanitaire et l'insécurité symbolisée par les attaques récurrentes de la secte terroriste Boko Haram.


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