Algérie

La paix des extrêmes Palestine



La paix des extrêmes Palestine
Que pouvaient attendre les Palestiniens de la visite de Barack Obama ' Bien sûr, l'octroi de 500 millions de dollars, gelés depuis des mois par le congrès, pour porter une « main secourable » à l'Autorité palestinienne, proche de l'asphyxie et menacée d'effondrement. La menace de dissolution, brandie par le président Mahmoud Abbas, a fait l'effet d'une bombe, notamment à Tel Aviv desserrant l'étau et inquiet des retombées de la dérive chaotique. Cette situation de crise incite inévitablement à une prise de conscience sur les risques de « l'occupation » et de la politique d'« expulsion » des Palestiniens, évoqués du bout des lèvres par Obama consacrant à Tel Aviv l'essentiel de sa visite. A Al Qods, le président Obama a appelé les Israéliens « à se mettre à la place » des Palestiniens pour comprendre leurs frustrations. C'est, donc, en allié inconditionnel qu'il a rallié le Proche-Orient de la « paix possible ». Mais, quelle paix ' A mille lieues des promesses du Caire, porteuses d'une volonté « de poursuivre, personnellement, un tel aboutissement avec toute la patience et le dévouement qu'exige cette tâche », la quête de l'option de la paix, considérée comme étant « la seule voie vers la vraie sécurité », a été, toutefois, revendiquée par Obama qui se déclare attentif au sort du « peuple palestinien qui mérite la fin de l'occupation et des humiliations quotidiennes qui en découlent ». Elle passe par la « solution de deux Etats sur les frontières de 1967 » qui satisfait aux exigences palestiniennes. Selon le principal négociateur, Saëb Erakat, le satisfecit de Mahmoud Abbas qui a salué le discours d'Obama tenu à El Qods occupé est, surtout, l'expression de l'attachement au règlement pacifique et négocié du conflit israélo-palestinien incompatible avec la colonisation qui reste un obstacle « catastrophique sur le chemin de la paix ». Finies les réticences et les désillusions nées du ratage du 1er mandat de la condamnation sans lendemain des colonies de peuplement que, ni Obama, ni l'émissaire Mitchell n'ont pu imposer. En prenant le relais, le secrétaire d'Etat, John Kerry, pourra-t-il réussir là où, en 4 ans, le président américain a échoué sur le terrain de la colonisation, relancée par le nouveau gouvernement de Netanyahu qui entend ne pas céder d'un iota aux exigences palestiniennes ' Le conseiller politique palestinien, Nimr Hammad, a tracé la ligne rouge. Pas de « reprise de négociations sans gel de la colonisation », dit-il. Obama a rejeté le préalable palestinien qu'il a pourtant validé, il y a 4 ans.


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