Algérie

«La paix des braves» (II)



«Erdogan, le Monsieur zéro problème avec les voisins, s'est transformé en valet de l'émir, et si Lawrence d'Arabie agissait, il y a cent ans, pour les intérêts de son pays, à savoir la Grande-Bretagne, Erdogan, lui, ne pense qu'à rendre service aux Etats-Unis et à l'OTAN dans ses moindres gestes et démarches qui sont souvent contre les intérêts des Turcs...
N'oublions pas notamment son désir de rendre service au régime voyou de Tel-Aviv, ce qui lui a valu les éloges du site sioniste DebkaFile, proche du Mossad, et ce, après avoir rétabli les liens de collaboration avec Tel-Aviv dans le cadre de l'OTAN. Le site sioniste avait à l'époque salué cette victoire politique de Netanyahu. Pour sa part, le président syrien tente de trouver un compromis pour débloquer la situation. Il présente un «plan de sortie de crise» aussi raisonnable qu'inutile. Il appelle à la tenue d'une «conférence de réconciliation avec tous ceux qui n'ont pas trahi la Syrie», laquelle conférence serait «suivie de la formation d'un nouveau gouvernement et d'une amnistie». Parmi les conditions nécessaires pour la première étape d'une solution politique, il convient de citer la cessation du soutien financier et logistique des puissances régionales, la fin des opérations terroristes et le contrôle des frontières. Autre précision du président syrien : «Nous ne dialoguerons pas avec une marionnette fabriquée par l'Occident.» Etant donné que ceux qui n'ont pas trahi la Syrie dialoguent déjà d'une manière ou d'une autre avec le gouvernement, que les groupes armés ne font pas partie de cette catégorie, que les initiateurs étrangers du terrorisme antisyrien ne vont pas subitement changer la politique qu'ils suivent depuis bientôt deux ans, on ne voit vraiment pas où peut mener cet appel. La seule chose qui en sortira probablement sera une énième amnistie, unilatérale et sans contrepartie, de quelques centaines de rats islamistes. Seules actions à souligner reste cet échange de prisonniers qui a eu lieu en janvier dernier sous l'égide de la Turquie et du Qatar. Les 48 pèlerins iraniens kidnappés le 4 août 2012 près de Damas sont libérés par les terroristes. Simultanément, Assad relâche 2.130 islamistes... qui ne tarderont pas à reprendre les armes contre la Syrie. Pendant ce temps, comme le temps nous interpelle par son étrangeté, la «légion arabe de la CIA et du Mossad», déguisée sous le pseudo d'Al Qaïda, perpètrent un nouvel attentat contre l'Université d'Alep, avec, à la clé, près de 87 morts et plus de 160 blessés. Comme d'habitude, les tueurs et leurs soutiens occidentaux mettent ce massacre sur le compte du «régime». Et, bien entendu, les mensonges se suivent et se ressemblent. (A. suivre)


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