La nouvelle ville de Sidi Abdellah à l?abandon
Alors que sa grande importance aux plans politique, économique et social la prédestinait à être directement rattachée à l?autorité du chef du gouvernement, la nouvelle ville de Sidi Abdellah se retrouve depuis le décès de son directeur général Liès Hamidi, en juin dernier, sans responsable en titre et sous tutelle de la wilaya d?Alger qui exerce ses prérogatives par le biais d?un consultant de l?ex-wali d?Alger. Le directeur par intérim, malgré sa bonne volonté, n?a pas les coudées franches pour conduire efficacement ce projet de grande envergure qui requiert compétence, autorité et soutien sans faille des autorités politiques algériennes, ce qui n?est à l?évidence pas le cas. C?est une situation que n?ignorent malheureusement pas les investisseurs étrangers, nombreux à s?intéresser à ce grandiose projet urbain qui se trouve à une vingtaine de kilomètres à l?ouest de la capitale, à l?intérieur duquel est prévue la construction de grands équipements d?intérêt national, tels que le cyber-park, la cité des sciences, un hôpital universitaire, un stade olympique et plus de 30 000 logements. Le risque est qu?ils s?en désintéressent et abandonnent leurs projets. N?est-il pas temps que le chef du gouvernement prenne en main ce projet qui a trop souffert du dilettantisme de son actuelle tutelle dont a eu d?ailleurs beaucoup à se plaindre le regretté Liès Hamidi de son vivant ? La reprise en main effective du projet en est tributaire.
Posté Le : 13/09/2004
Posté par : sofiane
Ecrit par : N. G.
Source : www.elwatan.com