La nouvelle version du statut particulier transmise aujourd'hui à la Fonction publique Les travailleurs de la solidarité se mobilisent

Le statut particulier des travailleurs sociaux de la solidarité nationale et de la famille dans sa nouvelle formule, suite à son amendement réalisé en collaboration avec le ministère de tutelle, est fin prêt.
Le ministère se chargera de le déposer à la Fonction publique aujourd'hui sinon demain au plus tard. Les travailleurs du secteur de la solidarité se mobilisent à travers leur syndicat, SNTSSNF, sous tutelle de l'UGTA, et insistent sur l'aboutissement du dossier du statut particulier. Plusieurs rencontres sont organisées depuis deux jours au niveau des quatre régions Est, Ouest, Sud et Centre pour expliquer les dernières informations, concernant l'aboutissement des dossiers qui ont été discutés avec la tutelle, avant leur remise à la Fonction publique.
Il s'agit notamment du statut, du régime indemnitaire, des corps communs et des retards dans le versement des salaires mensuels. La première rencontre a été organisée avant-hier à Constantine au Centre national de formation professionnelle pour handicapés (CNFPH) et a regroupé les bureaux de coordination syndicale de 12 wilayas de l'Est, y compris la wilaya de Biskra et de l'ensemble des membres du bureau national.
Selon M. Boukerma, secrétaire national chargé de la Fonction publique au sein du Syndicat national des travailleurs sociaux de la solidarité nationale et de la famille, le syndicat a gardé la batterie d'indemnités appliquée auparavant en y ajoutant trois autres indemnités, celles du travail posté, de la solidarité nationale tout en proposant un seuil de 20 ou 30%, et enfin l'extension de la prime de documentation au bénéfice des assistantes sociales
pour ce qui est du régime indemnitaire. Quant au dossier des corps communs, le secrétaire national a annoncé avoir remis une copie des propositions spécifiques faites au ministère par son syndicat sachant que la centrale syndicale UGTA a pris spécialement en charge ce dossier au niveau de toutes les fédérations qui lui sont affiliées. Concernant le problème de retard des salaires mensuels,
M. Boukerma a expliqué «qu'il découle d'une erreur commise l'année dernière au niveau du ministère et faisant en sorte que les moyens financiers liquides alloués aux 14 wilayas de l'Est n'ont pas suivi l'écrit fait par la tutelle et n'ont pas été versés aux trésoreries des wilayas». Il est à préciser, cependant, que ce problème ne s'est pas posé au niveau des autres wilayas du pays mais seulement à l'Est.