Algérie

La nouvelle scène algérienne célèbre la fête de l'indépendance et de la jeunesse



La nouvelle scène algérienne célèbre la fête de l'indépendance et de la jeunesse
La jeune scène musicale algérienne a animé dans la nuit de vendredi à samedi à Alger un grand concert musical en célébration du 51ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie et de la fête de la jeunesse.Organisé par l'Office de ryad el feth (Oref) à l'occasion de la fête de l'indépendance et de celle de la jeunesse, cet événement, devenu tradition annuelle de l'esplanade de Ryad el feth, a réussi à attiré un public nombreux et essentiellement composé de familles qui s'étaient aussi déplacé en masse pour le premier concert qui a lieu dans la nuit du 4 au 5 juillet.
Sur scène pour cette seconde soirée, une vingtaine de jeunes chanteurs et musiciens constituant le groupe "Dzaïr collectif" se sont relayé sur scène en plus des groupes "Raïna Raï" et "Ithrane" de Tamanrasset.
Chapeauté par Hakim Laadjel du groupe Dzaïr de jeunes talents comme Hayet Zerrouk, Samir Fares, kaoutar ou le groupe "Ed Dey" se sont succédé pour un programme de plus de deux heures qui allait des classiques raï, à la musique andalouse, chaâbi, pop rock ou folk le tout dans des versions réactualisées par le collectif.
De jeunes chanteurs comme Merouane Tarbaât ont su séduire les 4 000 personnes présentes à cette seconde soirée avec des classiques raï présentés sur des mélodies et des rythmes inspirées d'autres genres musicaux comme le reggae ou la pop.
Des morceaux de haouzi ou d'andalou ont aussi été repris par Hayet Zerrouk, Kaoutar et Samir Fares sur un thème de musique folk. Le chanteur et danseur Hakim Salhi a aussi tenu à accompagner les jeunes talents en montant en duo sur scène présenter "Yamina" son plus grand succès.
Initiateur du projet "Dzaïr collectif" Hakim Laâdjel, a déclaré à l'APS que cette initiative est une "belle manière de représenter 50 ans de musique algérienne tout en affirmant que ce projet n'est pas ponctuel et que le collectif devrait remonter sur scène très prochainement".
Ravis de pouvoir assister à ce genre de manifestation le public qui a atteint le nombre de 10 000 spectateurs en deux soirées, a apprécié de voir "cette jeune génération représenté aussi bien la musique algérienne", tout en souhaitant la multiplication de ce genre d'événement "dans d'aussi bonnes conditions d'encadrement et de sécurité".
Après Lotfi Attar qui s'est produit sur scène jeudi, une seconde formation musicale découlant du groupe "Raïna Raï", mené par le saxophoniste Djelloul lui aussi présent à la première édition en 1985, a elle aussi reprit les grands succès du groupe à succès des années 1980.
Le "Blues Tergui" était lui aussi de la fête cette année avec le groupe "Ithrane" (étoiles) venu de Tamanrasset présenter une musique qui fait fureur depuis plus de vingt ans dans le grand sud et les pays du Sahel.
Inspiré par le groupe le groupe malien "Tinariwen" qui a porté ce genre musical sur la scène internationale, et par les musiques et poésies traditionnelles tergui, le groupe sillonne les scènes nationales et étrangères depuis une dizaine d'années.
La célébration de la fête de l'indépendance et de la fête de la jeunesse de l'Oref, dont la première édition s'est tenue en 1985 s'est déroulé sur deux soirées avec la participation d'une trentaine d'artistes algérien .


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