Algérie

La nouvelle plateforme taxi «tem tem» affiche ses ambitions


Ils sont une centaine de chauffeurs entre Alger et Oran et une trentaine pour cette dernière ville, à travailler pour le compte de la toute nouvelle plateforme «tem tem», un service similaire à celui d'Uber ou des VTC.Il s'agit de la possibilité pour le client potentiel d'avoir un véhicule à sa disposition en utilisant son smartphone muni de l'application citée plus haut. «Il y a à peine deux semaines, nous avons formé une vingtaine de chauffeurs ici même au Centre de conventions d'Oran», a indiqué Kamel Haddar, fondateur de cette start-up, qui compte d'ici la fin de l'année 2019 couvrir les 10 plus grandes villes du pays et, à terme, c'est-à-dire d'ici cinq ans, atteindre le chiffre de 30 000 chauffeurs, qui travailleront pour le compte de cette plateforme, une adaptation de plusieurs formules similaires existant dans le monde.
La formation est particulièrement exigeante et intègre même la nécessité, par exemple, d'ouvrir la porte au client, chose que certains candidats rechignent à faire. Pour le moment, le client potentiel a la possibilité de choisir entre une citadine, une berline ou un utilitaire de transport, mais plus tard, ajoute le même responsable, une formule VIP sera intégrée pour satisfaire les clients les plus exigeants en termes de confort et d'espace.
Les véhicules disposent déjà d'un service Wifi gratuit et de la possibilité de recharger les appareils téléphoniques. Pour avoir une idée de la fourchette des prix pratiqués par ces nouveaux transporteurs, il faut juste savoir que ceux-ci se situent entre ceux pratiqués par les taxis et ceux des clandestins, et cette remarque vaut notamment pour Oran.
«Tem tem» veut dire «tout de suite» et c'est en fonction de la position des chauffeurs à l'instant où on veut commander une course, mais on a aussi la possibilité de différer cette dernière pour un horaire ou une date précise. «Vous n'avez même pas besoin de connaître l'adresse de votre destination, car il suffit d'appuyer sur l'endroit où vous voulez aller sur la ??map'' et le tour est joué», explique Kamel Haddar, tout en tenant à rassurer les utilisateurs, du fait que le prix est fixé à l'avance pour éviter les mauvaises surprises.
Le tarif dépend du kilométrage et du temps que cela peut prendre pour aller d'un point à un autre. «Tem tem» assure la liaison inter-wilayas, avec les mêmes conditions d'utilisation.
A la demande, une facture en bonne et due forme peut être délivrée via un envoi par courriel pour justifier les dépenses, ce qui intéresse particulièrement les entreprises soucieuses de tenir une comptabilité efficace. L'avantage pour les adhérents est que la société leur garantit un salaire mensuel minimum de 35 000 DA, quelles que soient les recettes réalisées.
Ceci veut dire que même dans le cas où il n'y a pas assez de demandes, et donc moins de recettes, la start-up s'engage à fournir la différence. Cependant, selon une estimation détaillée présentée lors du point de presse organisé à cet effet, le salaire que pourrait atteindre un adhérent, calculé sur la base de seulement 12 courses par jour et après avoir déduit la commission et les frais divers, s'élève à plus du double du salaire minimum, à condition, bien sûr, de respecter les engagements pris en termes de disponibilité.
De toutes les façons, les véhicules sont suivis continuellement par le système GPS et c'est là également un gage de sécurité pour les clients. Côté marketing, «tem tem» prévoit des promotions, mais aussi des bonus pour les adhérents qui en ramènent d'autres et des rabais pour les clients qui partagent leur code avec d'autres, etc. Cependant, nos tentatives, hier, d'utiliser cette application se sont avérées vaines.
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