Deux rendez-vous d'une session renvoyée sine die pour boycott, et rejet de l'ordre du jour, ce qui mettait l'APW en état de blocage et surtout de scission déclarée.Vingt-deux élus de la nouvelle alliance détiennent désormais la majorité jurant que rien ne se ferait désormais sans eux. Ce qui a provoqué la cassure de cette instance, c'est le non-fonctionnement des commissions et une volonté express de les reformuler. Motif pour lequel l'assemblée tenue en deuxième séance, a été bloquée et a suscité bien des remous. Refusant l'inscription illico du point organique à l'ordre du jour (rejeté), promesse fut faite de tenir une séance de travail avec les chefs de groupe le lendemain, en aparté et dans le calme. Réunion qui s'est tenue le 17 décembre dernier et qui a débouché sur la décision unanime de se revoir le 21 du même mois à l'effet d'arrêter le principe d'une session extraordinaire avec pour ordre du jour la question organique (commissions et exécutif), mais aussi de discuter du budget. Le lendemain, soit le 18, et probablement pressée d'en finir avec la question organique, la majorité a procédé aux réaménagements en présence d'un huissier de justice ! Un empressement qui crée un précédent dans les annales de l'institution. Face à cette injonction, c'est le P/APW, M. Bettache, qui sort de sa réserve et une déclaration à travers laquelle il dénonce et condamne le précédent grave et dangereux qui porte atteinte à la légitimité et à la crédibilité d'une institution, déjà faible de par ses pouvoirs limités. Depuis quand, s'écriera-t-il, l'installation des présidents de commissions de l'APW échappe-t-elle aux prérogatives du P/APW et se fait sous l'?il d'un huissier de justice ' ». Et de poursuivre : « A ma posture de rassembleur, il m'a été opposé une démarche conflictuelle préjudiciable aux intérêts de la population de notre wilaya». Quoi qu'il en soit, le conflit entre les élus de l'APW est désormais public et prend de plus en plus d'autres proportions. Un conflit qui fait fi de la sagesse et du fonctionnement régulier de l'instance et qui pourrait totalement l'ébranler s'il finissait entre les mains de la justice. Un retour au calme s'impose.
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Posté Le : 30/12/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B M O
Source : www.lnr-dz.com