« La nouvelle loi sur l'information ne répond pas aux attentes des professionnels de l'information » Les participants à la rencontre sur l'information et la communication tenue à Oran

Les participants à une rencontre consacrée pour débattre le secteur de l'information en Algérie, tenue hier à Oran, se sont tous accordé à dire que la nouvelle loi sur l'information, adoptée mercredi dernier par l'APN, « ne répond pas aux aspirations de la société algérienne ».
Dans son intervention, l'organisateur de la rencontre, M. Abdelah Bouhali, directeur du quotidien Le Carrefour d'Algérie, a déclaré qu' « il est de notre droit de poursuivre le débat sur la loi sur l'information, adoptée par l'APN'les journalistes sont libres d'apporter des analyses et les critiques contre la nouvelle loi sur l'information ». Pour sa part, M. Belkacem Mostefaoui, a annoncé ironiquement qu' « il y a dans le monde des pays développés et des pays sous développés ; certains pays font des efforts pour régresser ». Evoquant le rendement de l'ENTV, le même interlocuteur a souligné qu'« bien qu'elle dispose de compétences reconnues, ses programmes sont de plus en plus médiocres ». De son côté, M. Brahim Brahimi estime que « la nouvelle loi sur l'information est loin des attentes des professionnels du secteur ». « Au lieu de progresser, nous ne sommes pas encore parvenus à une loi sur l'information qui répond aux préoccupations des professionnels », soutient-il. « La presse écrite ont pris le risque. Les journalistes de la presse écrite ont crée des entreprises commerciales privées, certains parmi eux ont réussi », a souligné le professeur Belkacem Ahcen Djabalah.