La réforme hospitalière en cours gagnerait en cohérence et en pertinence avec l'avènement d'une nouvelle loi sanitaire inscrivant toutes nos actions dans une logique d'optimisation des ressources et de mise en commun des capacités», a affirmé le ministre à l'ouverture des travaux du 2e Congrès de l'Académie algérienne d'allergologie. Il a indiqué que «le déphasage, dans l'absolu, existant entre les capacités intrinsèques et les résultats obtenus, est imputable pour une large part aux insuffisances enregistrées dans le domaine des mécanismes d'intersectorialité».Selon le ministre, «ce congrès a le mérite, en termes de problématique, d'intégrer tous les déterminants, dans la mesure où la santé n'est pas uniquement une affaire de médecine, mais bel et bien le reflet de la capacité de la société à ?uvrer, à concrétiser l'idéal du bien-être global des individus qui la composent, assurant que la santé s'inscrit dans une logique stratégique globale intégrant tous les domaines d'intérêt en rapport direct ou indirect avec la santé de l'être humain, plus particulièrement la logique quasi organique caractérisant la relation de causalité entre la qualité du milieu et la santé de l'être humain».
Concernant le thème du congrès, il a indiqué qu'à l'entame du troisième millénaire, les maladies allergiques connaissent une véritable inflation à l'échelle du monde, notant que ces maladies sont classées «au cinquième rang des préoccupations de santé publique dans le monde». Les nombreux thèmes scientifiques retenus au cours de cette deuxième édition «témoignent de l'intérêt qu'accorde la communauté scientifique au domaine de l'allergologie», a-t-il dit, tout en se félicitant de l'étroite collaboration entre la faculté de médecine d'Alger et des spécialistes européens, qui avait permis la mise en place du Certificat d'études spéciales en allergologie. Pour lui, cet exemple de collaboration et de partenariat «montre clairement que ce type de manifestation permet de tisser des liens scientifiques solides qui ouvrent la porte à des perspectives plus ambitieuses comme, par exemple, la mise en place de programmes communs de recherche et de formation ».
Le ministre a fait état, à cette occasion, des «progrès remarquables» accomplis par l'Algérie en matière de lutte contre les maladies transmissibles, soulignant particulièrement les résultats enregistrés dans le domaine de la couverture vaccinale globale, l'éradication de la poliomyélite et du net recul des maladies prévalentes, notamment la tuberculose.
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Posté Le : 17/12/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamila Kourta
Source : www.elwatan.com