Algérie

La nouvelle force de frappe



Défendue de manière très volontariste par le chef de l'Etat, l'économie de la connaissance est à ses balbutiements en Algérie. Elle ne dispose même pas encore d'un environnement technologique susceptible d'accélérer son développement dans la sphère économique nationale. Il existe certes pas mal d'incubateurs, d'accélérateurs et autres laboratoires dédiés. Mais il reste à créer la dynamique, à ancrer dans la tête de tous les jeunes universitaires la culture de l'innovation. Il faut dire à la décharge de l'Exécutif, très concentré sur la promotion de cette branche nouvelle dans l'économie du pays, qu'il met les moyens, tant financiers que réglementaires pour concrétiser l'engagement du Président Tebboune. Les efforts fournis jusque- là ne sont pas encore visibles, mais ce n'est pas une raison pour baisser les bras et aller voir ailleurs. La conviction de Abdelmadjid Tebboune qui consiste à miser sur l'intelligence des Algériens est la meilleure chose qui puisse arriver au pays.Les centaines de jeunes, aujourd'hui et les dizaines de milliers, demain, qui se lanceront dans la création de start-up sont la véritable matière première dont l'Algérie a besoin pour développer ses capacités économiques et émerger parmi les nations qui font le XXIe siècle. En cela, la démarche présidentielle et l'instance de Tebboune à ne pas dévier du chemin constituent le meilleur soutien des start-up. Sachant le caractère fulgurant de la croissance d'une entreprise qui s'appuie sur l'innovation, le succès ne relèvera certainement pas du hasard. En effet, l'Algérie aspire à compter des centaines de milliers, voire des millions de start-up en activité. Mathématiquement, l'émergence d'un groupe d'excellence est une certitude.
Aussi, l'investissement, tel que l'entrevoit le chef de l'Etat est très rentable. Le risque d'un échec est quasi nul, lorsque l'Etat montre la voie aux opérateurs économiques. Une bonne idée qui débouche sur un business florissant, peut très vite accéder à l'international et devenir une immense source de devise pour le pays. Cette certitude qui anime le chef de l'Etat ne relève pas de l'utopie. Pour cause, l'humanité est témoin de start-up qui ont conquis le monde. Et travailler à ce qu'un groupe de jeunes Algériens fassent aussi bien que les concepteur de Uber, Facebook ou Amazon, est une entreprise réalisable, pour peu que l'environnement s'y prête. Et c'est justement à ce niveau qu'intervient le rôle central des pouvoirs publics. Une bonne idée a besoin d'un système financier efficace, d'une réglementation commerciale flexible et d'une administration débureaucratisée.
On n'en est pas encore là, mais en poussant le mastodonte bureaucratique, il est possible d'émerger. Des exemples de start-up algériennes qui exportent leurs services se comptent sur les doigts d'une seule main. Mais elles existent. Cela est essentiel. Les jeunes doivent savoir que c'est possible de compter sur l'Etat pour réaliser leur rêve.


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