Algérie

La nouvelle feuille de route des chefs de police arabes



La nouvelle feuille de route des chefs de police arabes
« La priorité des responsables de police et de sécurité arabes est le renforcement de la lutte contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants, la cybercriminalité et le crime organisé », a souligné, hier, le chef du bureau de la coopération internationale auprès de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le commissaire divisionnaire Mohamed Bouhanna. La nouvelle feuille de route de la police arabe, dans le cadre de la lutte contre la criminalité comporte deux axes importants. « Il s'agit du renforcement de la police de proximité et du respect des droits de l'Homme », a indiqué le commissaire divisionnaire Mohamed Bouhanna, invité du Forum de la DGSN, à l'occasion de la Journée arabe de la police, qui coïncide avec le 18 décembre de chaque année. Le responsable de la police est revenu, dans sa communication, sur la création du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, les conventions arabes signées et adoptées dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes ainsi que les différentes réunions tenues depuis 1972. En ce sens, l'officier supérieur a rappelé que le DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, a appelé, lors des travaux du 37e congrès des chefs de police et de sécurité arabes, à la mise à jour de « la stratégie arabe de lutte contre le terrorisme », signée en 1997, afin qu'elle soit adaptée aux nouveaux défis et menaces dans la région arabe. Dans ce sens, le commissaire divisionnaire Bouhanna a souligné que « l'action policière sera concentrée sur la lutte contre le terrorisme, la violence, le trafic de stupéfiants et la cybercriminalité ». Interrogé sur le statut du Bureau arabe de la police criminelle à Damas, considéré comme l'Interpol arabe, au vu de la situation sécuritaire en Syrie, le même responsable a indiqué que « le siège de ce bureau a été transféré momentanément en Tunisie et il est toujours opérationnel notamment en matière d'échange d'informations et de renseignements ». S'agissant de la convention arabe de lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, qui « reste limitée », selon certaines parties, notamment concernant la restitution des avoirs détournés issus de la corruption, le responsable de la police a expliqué qu'« elle a été signée en 2010 seulement et que l'examen de sa mise en application ne peut se faire que dans deux ou trois ans pour pouvoir évaluer l'application de ses dispositions ». Le recteur de l'Université d'Alger, Tahar Hadjar, invité d'honneur du Forum de la DGSN, a souligné, pour sa part, que le développement de la criminalité reflète les mutations des sociétés, ce qui nécessite le renforcement de la coopération sécuritaire arabe. « La sécurité n'est pas la mission des services de sécurité seulement mais l'affaire de toute la société, à savoir le citoyen, l'école, la mosquée, la famille. Le programme scolaire doit développer la culture sécuritaire chez l'enfant », a-t-il préconisé. Le recteur est également revenu sur le rôle de l'Université algérienne, en rappelant que celle-ci est passée à une autre étape depuis l'année 1999 pour s'adapter au développement social et sécuritaire à travers le lancement d'un master en criminologie.




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