Algérie

La notion de qualité



La notion de qualité
Dénonciation - «Ces spécialistes et professeurs font ce qu'ils veulent et sont complices, formant ainsi un cercle fermé aussi pour certains médecins.»
Un autre impair est relevé par les patients qui disent qu'ils ont souvent affaire à des médecins qui transforment leur profession pour «en faire un fonds de commerce où la course à l'argent prime sur la santé du patient». La série des griefs s'allonge devant le comportement de certains spécialistes dans nos CHU.
«Alors que des équipements sophistiqués sont mis à leur disposition pour les patients qui n'ont pas les moyens de payer des interventions chirurgicales à des prix exorbitants, des équipements qui ne sont malheureusement pas utilisés et qui sont stockés dans des pièces fermées à double tour», c'est ce qui nous a été révélé à l'hôpital Mustapha-Pacha, par un médecin qui a requis l'anonymat.
Selon lui, «ces spécialistes et professeurs font ce qu'ils veulent et sont tous complices, formant ainsi un cercle fermé aussi pour certains médecins qui se passionnent pour leur art. Ils considèrent que de tels agissements sont inconcevables, mais ils ne peuvent rien du fait que ces derniers sont parmi des membres influents du conseil de l'ordre».
Ces éminences «ont commis des bavures et n'ont jamais été inquiétées, personne ne peut les dénoncer car on a peu de chance de gagner contre eux. Ces gens ont le monopole médical et sont intouchables. Beaucoup ont essayé, mais se sont cassé les dents», nous dira un infirmier. En effet, certains professeurs au niveau des CHU «font tout pour inciter des patients, dont les cas exigent l'intervention de spécialistes, à se diriger vers les cliniques privées alors que des opérations chirurgicales peuvent être pratiquées au sein de l'hôpital du fait que les équipements existent, mais que l'on cache soigneusement aux patients».
Ces spécialistes, pointés du doigt, profitent de la situation et règnent en maîtres absolus et certains patients sont obligés de se faire soigner dans des cliniques privées chez les mêmes professeurs de renommée pour éviter de passer par les interminables procédures administratives de l'hôpital public», rapportent plusieurs médecins de certains hôpitaux de la capitale.
D'autres spécialistes et professeurs, quant à eux, «pratiquent sous le couvert d'autres médecins complices et installés dans le privé et ne sont en fait que des prête-noms au su et au vu des responsables du secteur de la santé qui ferment les yeux», ajoutent d'autres.


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