La neuvième législature de l'Algérie indépendante est en marche, pour un sacre électoral inéluctablement salvateur et novateur.Du 20 septembre 1962, date de la première investiture parlementaire, au 12 juin 2021, date de législative inédites, inaugurant une nouvelle ère pour les Algériennes et les Algériens, c'est l'histoire d'une Algérie plurielle et foncièrement rompue aux valeurs universelles, qui s'écrit, à la fois dans la tourmente du présent, mais aussi dans l'espoir d'un lendemain meilleur. De 196 députés en 1962 à 407 en 2021, c'est tout un pan de la vie d'une nation jeune et indépendante, qui s'écrit sur les pages de l'histoire moderne.
De Ferhat Abbas à Slimane Chenine, en passant par Hadj Ben Alla, Rabah Bitat, Abdelaziz Belkhadem, Abdelkader Bensalah (CNT), Karim Younès, Amar Saâdani, Mohamed Larbi Ould Khelifa, Abdelaziz Ziari, Saïd Bouhadja et Mouad Bouchareb, c'est l'histoire d'une institution parlementaire, jalonnée de faits, de défis et de réalisations, qui a accompagné la naissance de l'Etat algérien et de ses institutions. Mais de loin, la neuvième législature sera celle qui aura consacré le voeu de changement auquel ont appelé plusieurs millions d'Algériens du Hirak, sortis des différentes régions du pays, du moins, à travers une législation nouvelle sonnant le glas de l'argent sale, sa jonction avec le politique et les privilèges des nantis politiciens et leurs réseaux clientélistes et rentiers.
C'est déjà là une bataille remportée contre un ordre politique établi, ce qui a eu pour conséquence immédiate l'émergence d'une nouvelle race de futurs et potentiels candidats à la députation. Une bataille livrée sur le terrain, qui aura aussi permis à une jeunesse en mal de patience et en mal de repères, de se positionner sur l'échiquier politique national.
Une aubaine citoyenne pour produire également cette révolution dans les us politiques et pour restaurer cette confiance altérée envers l'Etat et ses institutions. Au titre de la campagne électorale, les prémices d'un renouveau ont été perceptibles au terme de trois semaines de vives confrontations et luttes politiques sur le terrain. Seuls objectif: rallier le citoyen, le sortir de sa carapaces et rétablir les ponts entre lui et ses institutions. Une campagne inédite à tous points de vue, en attendant le sacre final qui concrétisera les voeux citoyens.
En tout état de cause, la future législature ne sera que nouvelle et différente. En attendant, on ne peut que se réjouir de constater que le vote a déjà commencé, au grand dam de ceux qui misaient sur son report. En effet, hier, les bureaux itinérants ont été au rendez-vous avec les électeurs des zones frontalières éparses de la daïra de Béni Ounif. C'est ce qu'ont rapporté, hier, les représentants de l'Anie, dans la wilaya de Béchar. Deux caravanes itinérantes ont sillonné les zones frontalières de cette daïra, à la rencontre des 1722 électrices et électeurs inscrits au fichier électoral.
La wilaya dispose de quatre bureaux itinérants, qui sillonneront les zones éparses au niveau des communes de Béchar, Abadla et Béni Ounif, croit-on savoir.
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Posté Le : 10/06/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed OUANEZAR
Source : www.lexpressiondz.com