Algérie

La nécessité d'une production algérienne aux normes Journée internationale de protection du consommateur



La nécessité d'une production algérienne aux normes Journée internationale de protection du consommateur
Cette journée, célébrée le 15 mars, a pour slogan « Justice au profit du consommateur maintenant ». Elle a été organisée, conjointement, par la Fédération nationale de protection du consommateur et de l'environnement, le ministère du Commerce et la wilaya 'El Oued. Pour le ministère du Commerce, c'est une occasion pour rappeler que les associations de protection du consommateur sont subventionnées à hauteur de 200 millions DA, selon le DG de la qualité et de la consommation du ministère du Commerce, Samy Kouli. En outre, le gouvernement installera le Conseil national de la protection du consommateur d'ici la fin de ce trimestre, a-t-il annoncé. Ces associations, au nombre de quatre actuellement, seront, désormais, associées à l'élaboration de tout texte lié à la consommation. Pour ce cadre du ministère, il reste, toutefois, à développer les instruments de contrôle, notamment en matière d'effectif pour atteindre 7.000 agents spécialisés d'ici à 2014. Pour sa part, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a souligné que l'objectif, à travers la célébration de cette journée, est de « permettre au consommateur de bien consommer et d'obliger ainsi les producteurs à donner toutes les informations sur leurs produits ». Dans ce sens, 150.000 exemplaires du guide du consommateur sont distribués, depuis hier. Sur le plan législation, le ministre a rappelé l'existence d'un décret relatif aux conditions et modalités d'utilisation des additifs alimentaires qui limite la liste et la quantité de ceux autorisés. En outre, un autre décret obligera les fabricants à apposer sur l'emballage une notice sur la valeur nutritionnelle.
Fella Midjek
Des sacs « oxo dégradables » pour remplacer les sachets en plastique
« Le ministère de l'Environnement a décidé le lancement de sacs alternatifs aux sachets en plastique qui souille l'environnement en Algérie », a indiqué, hier, à El Oued, la secrétaire d'Etat chargée de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, qui a cité les sacs biodégradables dont le coût est supérieur de 7% à celui du sachet non dégradable, le sac en papier de 3,5 DA plus cher, le sac oxo dégradable de 7 à 9 centimes plus cher, le sac en polyéthylène souple, pliable et réutilisable plusieurs fois, le filet et le couffin traditionnel. Toutefois, la secrétaire d'Etat a indiqué qu'il n'est pas possible de fermer plus de 400 unités, créées dans le cadre de l'Ansej pour la majorité, et productrices des sachets en plastique qui emploient chacune entre 20 et 30 personnes. « Néanmoins, il est convenu avec l'Agence de ne plus accepter les projets de production de ces sachets polluants, mais plutôt d'unités pour leur recyclage », a-t-elle signalé.
F. M.
Un million de couffins traditionnels distribués gratuitement aux familles
Pour remplacer le sachet en plastique et encourager l'artisanat local, un million de couffins traditionnels ont été fabriqués par des artisans avec des matériaux locaux. « L'opération a coûté 50 milliards de centimes », a précisé Hassan Menaouar, chargé de communication de la Fédération nationale de protection du consommateur et de l'environnement.


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