Annaba a abrité mercredi et jeudi derniers la deuxième université d'été du Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP). La manifestation s'est déroulée à l?amphithéâtre Abdelkrim Bezzaz au campus universitaire El Bouni.Elle avait pour thème «Recherche scientifique, développement technologique et entreprises économiques et sociales». Elle a réuni, entre autres, des centres de recherches nationaux ainsi que des représentants de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (Dgrsdt). De nombreux participants chercheurs sont intervenus en conférence ou en atelier pour imposer aux participants de débattre sur la question du système national de la recherche scientifique ainsi que sur la place de celle-ci dans l'entreprise et la société.Les interventions ont été principalement axées sur la nécessité d'investir dans la recherche scientifique et le développement technologique. C'est sur cet aspect que des intervenants ont insisté, ainsi que sur la nécessité d'investir à l'Université pour créer les conditions nécessaires à une formation positive et durable de la société. Chaque intervenant s'est attardé à souligner le rôle de l'université au titre de lieu par excellence où se forgent les esprits, où s'acquièrent le savoir, le savoir-être et le savoir-faire.Selon plusieurs d'entre-eux, il est important, devant le changement de paradigme lié au contexte de la mondialisation, de développer de nouvelles connaissances scientifiques en vue d'offrir des produits innovants capables de résoudre les problèmes de développement social et économique dans notre pays. Et c'est justement à ce niveau que les débats ont été très denses Pour ces intervenants, une telle option implique la création d'un environnement favorable. Particulièrement, celle de centres d'excellences orientés, susceptibles de répondre aux préoccupations des différentes catégories d'acteurs.Cette deuxième conférence nationale des chercheurs permanents de Annaba devait permettre de procéder au lancement de plusieurs projets de recherche dans différentes et nombreuses facultés des universités algériennes. Ils sont en totalité entièrement pris en charge par le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.En aparté, d'autres participants ont abordé la question de l'outillage de recherche nécessaire à mettre à la disposition des étudiants-chercheurs pour leur permettre d'accéder facilement aux financements de leur projet de recherche.Il a été également question de mise à disposition de manuels d'initiation pratique à la méthodologie de la recherche scientifique. Il y a ceux pour qui ce type de rencontre revêt une importance particulière dans la mesure où «elle permet de mieux s'approprier des applications et des outils innovants, afin de contribuer à la création et à la valorisation des connaissances scientifiques». La manifestation scientifique de Annaba a permis à cette frange de la communauté universitaire de dénoncer plusieurs maux. Il s'agit, entre autres, de l'isolement, du déficit de moyens financiers, de mécanismes de financement durable, d'absence d'une politique de recherche cohérente, de problèmes d'insertion...Dans ce sens, le SNCP a défini son engagement pour asseoir l'amélioration de l'environnement de la recherche. Ce qui semble avoir stimulé l'ardeur des participants. Un à un, ils ont appelé leurs homologues à l'union et à la solidarité pour mener avec pugnacité cette lutte qui, préciseront-ils, ne doit laisser personne indifférente. Le défi à relever, est de renforcer l'environnement de recherche par la mise en place de plateaux techniques de niveau international.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 09/09/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Djabali
Source : www.lnr-dz.com