La nécessaire amélioration su secteur

La ministre de l'Environnement et de l'énergie renouvelable Zerouati Fatma-Zohra a effectué ce dernier mardi une visite de travail et d'inspection de son secteur dans la wilaya de Annaba.Accompagnée par le wali d'Annaba Mohamed Salamani, la ministre s'est attardée dans plusieurs communes et localités notamment celles vulnérables aux effets néfastes du changement climatique ou de l'érosion. Cela s'est vérifié durant les étapes de la visite que les deux responsables ont effectuée. S'y mêlent la réalisation d'une place publique avec des kiosques face à la mer à Sidi Salem qui compte 50.000 habitants sur les 300.000 de la commune d'El Bouni. La délégation s'est ensuite rendue sur les hauteurs de l'Edough afin de s'inquiéter de l'état d'avancement du projet d'éclairage public au moyen de l'énergie renouvelable. La ministre a clôturé la matinée par une opération plantation d'arbres. En après-mid, elle a inauguré une exposition photos dans le cadre d'une campagne de sensibilisation sur le facteur humain, la diversité de l'éco-système, assisté à une projection d'un publi-reportage sur la femme rurale, présidée à une cérémonie de remise d'un certain nombre de ruches, de 2 prix de la meilleure phographie et de 8 attestations à des jeunes chefs d'entreprises intégrés dans des projets étatiques... Avant de ponctuer sa visite de travail, la ministre s'est déplacée à Berrahal où elle a pris connaissance des techniques de l'entreprise ALlfa-Pipe à maîtriser le système destiné à l'application des normes «ISO.14001». Habituellement nombreux quand il s'agit de réclamer une subvention annuelle, les représentants des associations de défense de l'environnement ont brillé par leur absence. Notamment, Anpep celle d'envergure nationale qui durant des années avait fait parler d'elle. Cette étape s'achèvera avec la prise en compte tacite des besoins spécifiques de l'entreprise en la manière. Les acteurs des associations locales et nationales algériens n'étaient pas nombreux. Rares étaient ceux présents à prendre notes des orientations de la ministre sur la nécessité à se joindre à la communauté pour lancer des actions de mobilisation fructueuse pour la protection de l'environnement et de l'énergie renouvelable. La ministre a souligné les expériences déjà vécues dans notre pays en la matière. Elle a pris pour exemple des mouvements de jeunes membres des associations de lutte pour la protection de l'environnement. Comme elle a pointé du doigt, sans les citer, celles défaillantes. Tout aut long de cette visite importante, une absence a été relevée. Elle est importante car, il s'agit de l'Association Nationale de Protection et de lutte contre la Pollution «Anpep». Elle fut, durant des années, un fer de lance du combat contre les pollueurs avant de sombrer dans la routine. Son président apparaît plus sur le terrain. Retenons qu'à l'issue de cette visite, un des cadres présents a tenu à affirmer que «l'élan en faveur du combat contre le réchauffement climatique est irréversible. Il ne faut pas qu'il reste alimenté par les gouvernements seulement. Il faut que la science, les entreprises et les actions à tous les niveaux s'impliquent». Ce qui a donné lieu à d'autres déclarations toutes aussi mobilisatrices pour la protection de l'environnement et la préservation de l'énergie renouvelable. L'on a parlé d'expériences déjà vécues dans notre pays en la matière. Il y a eu, également quelques mouvements de jeunes membres des associations de lutte pour la protection de l'environnement. Dans leur élan spontané en matière de lutte contre les changements climatiques, il y avait comme l'absence d'un guide. Il devrait être rapidement corrigé par l'institution que gère Zerouati Fatma Zohra venue à Annaba pour sensibiliser les acteurs directs et indirects de son secteur dans le sens d'une meilleure protection de l'environnement. Il faut tout de même préciser que la station de traitement des eaux usées est très mal gérée depuis sa mise en service. Le contraire aurait permis aux unités industrielles et de transformation d'avoir de l'eau traitée avec l'économie d'importantes quantités de celle potable.