C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée, hier, à l'Institut national supérieur de musique, par Abdelkader Bouazara, commissaire du Festival. Cette manifestation vise, selon lui, la création d'une dynamique culturelle en raison notamment de la richesse et la diversité du programme élaboré par les organisateurs. Des 'uvres, inscrites au registre de la musique universelle, seront exécutées à cette occasion. Il est prévu, dans ce cadre, l'animation, par trois ou quatre formations, de soirées musicales au chapiteau attenant au Palais de la culture. La cérémonie d'ouverture sera animée par les orchestres symphoniques national et ukrainien, alors qu'un orchestre composé de musiciens des pays participants clôturera l'évènement. La formation n'est pas en reste. Des masters classes seront organisés au bénéfice des étudiants en musique. M. Bouazara a affirmé, par ailleurs, que des musiciens qui ont contribué à la promotion de la musique algérienne seront honorés. En outre, le même orateur a expliqué le changement de la date et de la domiciliation de la présente édition par l'envergure de la manifestation. « En plus du v'u exprimé par les musiciens, il y a, au Palais de la culture, un espace de 1.200 places et un parking pour le stationnement des véhicules », a-t-il dit. En ce qui concerne le choix de la République Tchèque en qualité d'invité d'honneur, M. Bouazara a soutenu que ce pays a de tout temps été une escale indispensable pour les grands musiciens. Hacène Larbi, chef d'orchestre, a indiqué, lui, que le programme mis en place constitue, à lui seul, la particularité de cette manifestation qui porte la marque d'une audace culturelle, dont la portée est unique. « Ce festival a du sens, parce que la musique est le chemin le plus court d'un c'ur à un autre », a-t-il précisé. En termes de cardinalité, a-t-il ajouté, « ce festival est incontournable, en ce sens qu'il réassigne du sens à la culture, qui est un bien commun ». Le maestro, qui a indiqué que la musique symphonique et lyrique sera au rendez-vous à la présente édition, a révélé qu'outre les pays participants, des artistes mondialement connus ont émis le v'u de contribuer à la réussite de cette rencontre musicale. M. Larbi a soutenu, par ailleurs, que la musique est universelle et ce, qu'elle soit savante ou traditionnelle. « La composition hybride de l'orchestre et du programme dénote de l'universalité de la musique », a-t-il argumenté. La manifestation, qui multiplie les opportunités d'échanges et d'émulation entre les artistes locaux et étrangers, se veut un espace de promotion de la musique symphonique aux plans national et international. Elle offre aussi au public l'occasion de découvrir le patrimoine musical universel sous ses différentes expressions et tonalités. Avec quatre éditions réussies, ce rendez-vous incontournable se présente, cette année, avec plus d'assurance, de maturité et de professionnalisme, mais aussi une riche programmation rehaussée par la participation de plus d'une vingtaine de pays. Le Festival culturel international de musique symphonique est sponsorisé, entre autres, par Air Algérie, Mobilis et l'Office national des droits d'auteur et des droits voisin (ONDA)
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Posté Le : 09/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel O
Source : www.horizons-dz.com