LA MUSIQUE ....CITADINE LE CHAABI

LA MUSIQUE CITADINE
LE CHAABI

Chaabi veut dire populaire, cette musique est la marque de deux villes, Alger et Mostaganem où elle est représenté par le chanteur Mazouz Bouadjadj et une pléiade d’autres dont au moins un ancien élève de ton père, Chadli Maamar. L’orchestre reprend des poésies de la tradition orale. Certains auteurs cette littérature orale ont une stature historique comme le fameux Sidi Lakhdar Benkhlouf dont tes parents ont certainement visité le mausolée et le palmier torsadé. L’orchestre se compose immuablement de cinq membres : le chanteur, c’est le patron et joue d’une mandole, le percussionniste très important dans les méandres et les improvisations pour tenir le tempo, il tient une derbouka, un joueur de banjo et un autre avec un violon ou une guitare, n’oublions pas celui qui tient le tambourin (appelé « tar ») dont les effets savants accompagnent, accentuent ou mettent en valeur le phrasé musical. Ce genre date de la première guerre mondiale. C’est le fait d’une citadinisation des masses rurales où se retrouvent beaucoup de juifs (que l’histoire officielle tente d’oublier). Cette musique est le mélange d’une musique andalouse allégée et d’une musique bédouine améliorée. C’est l’expression populaire par excellence d’Alger avec le plus connu des chanteurs chaabi d’Algérie Hadj M’hamed El Anka.
LES AUTRES MUSIQUES CITADINES

D’autres musiques issues de l’Andalouse et adaptée aux régions existent, les plus célèbres sont le MALOUF de Constantine avec le chanteur Fergani et le Hawzi de Tlemcen avec le chanteur Ghafour et une étoile montante Nouri Koufi trés connu dans les milieux Sépharades de France.

On peut également citer le Rhaoui

Le Mahdjouz

L’Aroubi

Le Haoufi

Le Zendali