La mue

Depuis sa nomination à la tête de cette wilaya, M. Hattab Mohamed ne cesse de mettre l'accent sur la nécessité d'accélérer la cadence des travaux engagés à travers le territoire de cette région de l'ouest du pays, l'un des pôles le plus importants de la contrée, soulignant la mise en place de tous les ingrédients propices à l'amélioration de la qualité de vie. Pour lui, mettre fin aux dossiers qui préoccupent la majorité écrasante des habitants entre l'eau, la gestion des déchets et le stationnement anarchique est une nécessité absolue. En peu de temps, le visiteur constate des profondes transformations qui finiront de faire de Sidi Bel-Abbes un archétype des grandes métropoles nationales. Un montant de 160 milliards de dinars injecté pour la réalisation de centaines de projets commence à donner ses fruits. Déjà, la mue est visible. Sidi Bel Abbes confirme ainsi son statut de mégapole. Cette région, qui compte environ 700 mille habitants, avance vers le progrès d'un pas lent mais mesuré Le P'tit Paris voit grand en matière écologique, car même ses espaces sont bien entretenus et la ville ne cesse de se transformer dans toute son entité, économique, sociale, culturelle et infrastructurelle. Les 160 milliards auxquels il faut ajouter le montant de 23 milliards accordés par le Premier ministre en octobre dernier visent à enclencher ce processus de la politique de la ville avec la mise en place d'une stratégie afin de revaloriser les zones urbaines en difficulté et réduire les inégalités entre les territoires de toute la wilaya de Sidi Bel Abbes qui s'étend sur une superficie de plus de 8.300 km2. Toute cette subvention vise à répondre au cumul des difficultés qui touchent ces territoires. Cette politique recouvre une grande diversité d'interventions qui complètent les autres politiques publiques (éducation, logement, action sociale...) A travers la wilaya de Sidi Bel Abbes, des chantiers sont lancés dans divers secteurs. Un signe d'un dynamisme évident. Les responsables ont choisi de mener une politique volontariste pour réorienter le développement de la ville vers l'ouest et le nord, en maîtrisant l'urbanisation. Il s'agit à la fois de rééquilibrer l'expansion des quartiers ouest. Ils accueillent encore à ce jour plus de la moitié de la population, tout en marquant l'urbanisme par des réalisations dignes de la métropole que Sidi Bel Abbes est devenue. Cette région, avec son université, sa part de l'autoroute Est-Ouest, longue de 71 km et outre les grandes réalisations partout sur son territoire, n'aura pas volé sa réputation de véritable ville et de se réapproprier son aura d'animation culturelle d'antan. Quelques opérations sont à ce titre emblématiques, aux premiers rangs desquelles figurent la réhabilitation, l'assainissement, l'éclairage, sans oublier cette mise en valeur du patrimoine, l'aménagement d'équipements et d'espaces publics qui permettent de rendre le c?ur de ville plus accueillant. La même opération touche certaines autres daïras. La wilaya mise sur le développement durable. A cet effet, plusieurs projets sont en cours, pour mieux répondre aux exigences des habitants, que ce soit en matière d'eau, d'enseignement ou encore en raccordement en gaz. Et en sa qualité de capitale culturelle, puisqu'elle abrite des manifestations à caractère international, Sidi bel Abbes est toujours dans l'attente de la concrétisation des grands projets culturels qui lui sont destinés. Déjà que l'animation est bel et bien là avec ces festivals de la danse populaire, de l'oralité et du théâtre. Le projet d'un Zénith de 3.000 places devant abriter le festival international de la danse et celui du rai et autres manifestations culturelles est encore plus aujourd'hui d'actualité. D'autant que le Zénith peut également accueillir des spectacles classiques, des concerts, des comédies musicales, des pièces de théâtre, des one man show... S'ajoutent l'acquisition d'une scène mobile, avec un budget qui lui a été accordé de l'ordre de 8 milliards de centimes, ainsi que le projet de musée pour le costume traditionnel. Mais ces projets, faut-il le rappeler, tardent à voir le jour et ce,w depuis 2010 !