La moyenne nationale est de 75%

Bouira.
De notre envoyé spécial

Abdelmalek Sellal a confirmé que ce barrage a subi «un petit éboulement sur son flanc droit mais qui n’a à aucun moment porté atteinte à sa sécurité. Cela n’a eu aucun impact sur la stabilité du barrage». Les principales causes du glissement sont la présence de matériaux en place sablo-graveleux et localement argilo-sableux, les intempéries enregistrées en janvier et février avec des épisodes de fonte de neige qui a favorisé les infiltrations et la saturation des matériaux et une nappe phréatique affleurante (fortes sous-pressions). Cependant, un bureau d’études a souligné qu’«il n’y a pas de raison de modifier le programme de remplissage de la retenue». L’apport d’eau enregistré depuis le 25 février dernier à ce jour est de 55 hm3. Le volume est passé de 360 hm3 à 415 hm3. Razel, la société qui a construit le barrage, a été engagée pour résorber ce glissement de terrain et refaire le drain de manière à sécuriser définitivement ce flanc. La première branche a été mise en service il y a une année et a déversé sur un certain nombre de communes de Bouira et de Tizi Ouzou. Les deux autres axes se poursuivent normalement et le ministre a instruit les responsables de projet d’activer les travaux qui devront se terminer à la fin de l’année. Concernant le taux de remplissage des barrages, le ministre s’est montré rassurant : «Jusqu’à hier, la moyenne nationale était de 75%. Un taux positif comparativement aux dernières années. On a près de 27 barrages remplis à 10%, notamment Beni Haroun qui a atteint un milliard de mètres cubes.»