Algérie

La mosquée El Badr squattée : Un joyau en péril


Construite il y a de cela un siècle, la bâtisse, qui abrite actuellement la mosquée ainsi que des associations, un club de boxe, un petit centre de santé, le Croissant-Rouge algérien, l'Union locale des travailleurs de l'éducation, entre autres, se retrouve dans un état lamentable où son côté « joyaux architectural » est complètement « sali » par les « éclats ternes » de l'indifférence. Elle servait comme hangar de stockage de tabac durant l'occupation française et après l'indépendance, les autorités locales de l'époque avaient décidé de transformer une partie de la bâtisse en une mosquée. Elle a été inaugurée en 1963, par le président Ahmed Ben Bella, tout en connaissant quelques modifications et réaménagements pour les besoins des ablutions et des prières. Aujourd'hui, on pense à récupérer toute la bâtisse au profit de la mosquée pour l'inscrire dans le patrimoine matériel blidéen et mieux exhiber sa beauté au public. D'après quelques échos, on veut la rehausser parmi les plus importantes mosquées du pays et pour le faire, il faut répondre à certaines normes liées essentiellement à l'introduction de certaines commodités, comme une salle de conférences, une grande bibliothèque. Une opération de son extension et de sa réhabilitation est donc programmée par les autorités locales où des réunions périodiques ont eu lieu au niveau du siège de la wilaya et chapeautées par le wali de Blida, le P/APW et le directeur des affaires religieuses. Ils essayent de proposer d'autres sièges aux différents occupants de la bâtisse pour vider les lieux et entamer l'opération des extensions. Cela concerne notamment le Croissant-Rouge algérien qui occupe les lieux depuis 1968, mais les responsables de cette organisation nous disent que le hangar, qui leur a été proposé par le wali de Blida, ne leur convient pas vu, son exiguïté et attendent la réponse de ce dernier concernant le siège de l'ex-Sempac de Bab Essebt qui demeure toujours fermé. Pour Gassem Hocine, P/APC de Blida, cette opération ne doit pas être faite dans la précipitation, car il faut tout d'abord expertiser la construction avec une consultation technique au préalable pour donner le feu vert final. Ensuite, il faudra choisir une entreprise qualifiée et spécialisée dans les réfections des anciennes bâtisses afin d'éviter le pire. Enfin, en attendant la concrétisation d'une décision finale confirmant l'opération d'extension de la mosquée, la bâtisse qui l'abrite demeure un joyau architectural qui est en péril'
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