Voilà où nous en sommes. La mort rôde dans nos stades et finira par frapper un jour. Qui s'en soucie d'ailleurs ' Surtout pas les responsables de notre football, dépassés il faut le dire, par les évènements.
Ils ne cherchent même pas à trouver des solutions au phénomène de la violence comme ça se fait partout ailleurs. De toute façon, les évènements de Béchar relancent encore une fois le débat sur ce fléau qui pourrit le football algérien. Cette violence fait parler dans un match de football où joueurs, entraîneurs, dirigeants et supporters d'El Harrach ont failli laisser leur peau. N'était-ce la baraka, ils auraient connu un tout autre sort aussi macabre que ce football. Plusieurs dizaines de blessés dont un joueur hospitalisé. Un bilan qui donne froid dans le dos sans plus, puisque les instances dirigeantes de cette discipline se montrent désarmées devant ce phénomène qui finira un jour par endeuiller le pays. On ne tire pas la sonnette d'alarme. C'est déjà fait depuis longtemps, très longtemps même, sans pour autant que ces instances se penchent sérieusement sur la question. Que faut-il donc faire pour éradiquer cette violence ' Sans hésitation aucune, rien. Se croiser les bras et prier pour que la mort ne frappe pas. Ce n'est même pas la peine de s'alarmer ni de s'effrayer car à ce rythme, la mort finira par être au rendez-vous. C'est même certain. Pourquoi donc s'en inquiéter puisque les responsables de notre football n'accordent aucune priorité à cette question. La JS Saoura écopera de quelques matchs à huis clos et le dossier sera définitivement fermé. Pendant ce temps, la violence fait son bonhomme de chemin, se généralise dans tout le pays et il suffit d'un rien pour que le drame se réalise. Il ne reste donc plus qu'à prier pour le salut des joueurs, arbitres, entraîneurs et des supporters. Ils en auront vraiment besoin. L'avenir s'annonce des plus macabres et des plus dramatiques.
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Posté Le : 05/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Assem Madjid
Source : www.lnr-dz.com